30 octobre 2009
Tu as tout pour toi
Mais au lieu de nous embrasser nous avons discuté, nous nous sommes écoutés, nous nous sommes aidés. Nous savions l'un et l'autre à quoi nous fier, à quoi nous consoler, à quoi nous en tirer.
Nous ne nous sommes pas aimé mais je n'oublierai jamais ce que nous avons fait.
La nuit avançait, et je tentais d'effacer. La nuit s'épaississait et moi je la suivais. La nuit semblait être tombée, comme si elle nous obéissait. Mais moi j'obéissais à mon coeur, et il me disait de m'en aller, de me barrer, de me tirer, sans me retourner.
Loin. Loin des gens, de cette crasse ambiante, de cette comédie puante, de toute cette merde opulente. Loin de moi. Loin de toi.
De tout ça.
J'aurais pu baiser, je ne l'ai pas fait, je ne l'ai même pas regretté, à vrai dire je m'en foutais.
Je faiblis.
28 octobre 2009
23 octobre 2009
Iggy
"I'll tell you about punk rock. Punk rock is a word used by dillitante's. And a... and a... heartless manipulators, about music... that takes up the energies, and the bodies, and the hearts, and the souls and the time and the minds, of young men, who give what they have to it, and give everything they have to it and it's a... it's a term that's based on contempt, it's a term that's based on fashion, style, elitism, satanism and everything that's rotten about rock'n'roll. I don't know Johnny Rotten but... But I'm sure, I'm sure he puts as much blood and sweat into what he does as Sigmund Freud did. You see what... what sounds to you like a big load of trashy old noise... is in fact, the brilliant music of a genius. Myself. And that music is so powerful, that it's quite beyond my control, and a... when I'm in the grips of it, I don't feel pleasure I don't feel pain, either physically or emotionally. Do you understand what I'm talking about ? Have you ever, have you ever felt like that ? When you just, when you just couldn't feel anything and you didn't want to either. You know ? Like that.
Do you understand what I'm saying sir ?"
21 octobre 2009
La vie est belle, et tu es comme elle...
Je me suis mis à chialer devant une gonzesse, comme une merde, alors que celle ci venait de perdre un proche tout récemment. C’était le monde à l’envers : c’est moi qui pleurait et c’est elle qui souffrait. Summum de l'indécence.
En effet lorsqu'elle me l'annonça un lointain souvenir remonta à la surface, un souvenir que j'avais semble t il bien oublié, abandonné, enfoui au plus profond, et qui m'est revenu en pleine gueule sans crier gare.
A cette époque là j'avais 15 ans, j'étais à peine installé dans l'adolescence, je ne connaissais rien des saletés de la vie. Un soir, peu de temps avant le brevet, l'un des mes amis m'appela en pleurs. Charles, un pote avec qui j'avais été dans la même classe au primaire, et que je revoyais quotidiennement au collège, venait de se suicider. Par le feu.
Sur l'instant je crus à une mauvaise blague. Mais le timbre de voix de la personne que j'avais au téléphone me fit rapidement comprendre que les tragédies n'arrivaient pas que dans les films.
L'annonce avait été faite dans l'après midi par le principal, qui était passé dans chaque classe de 3e l'annoncer. Ce jour là, bizarrement, moi le bon élève rarement absent, je n'étais pas là, grippé depuis 2 jours. Je ne sais pas quelle fut la réaction de ma classe sur le moment, mais on se mit tout de même d'accord pour designer celui qui aurait le fardeau supplémentaire de me l'annoncer.
Ce soir là, je crois, je suis vraiment rentré dans l'âge adulte.
A l'enterrement je ne me souviens pas avoir pleuré. Cela faisait un petit moment que je n'étais plus en cours avec lui, et pour êre franc je ne m'en sentais plus très proche. Pourtant hier soir je crois que les larmes qui n'avaient pas pû sortir neuf ans plus tôt, ont finalement fait leur office.
Et même si par la suite ma vie a été jalonnée de frustrations qui n'ont rien à voir avec cet événement, j'ai aussi ressenti le besoin de m'ouvrir à certaines personnes comme je ne l'avais jamais fait.
Peut être cela pourra t il apaiser certaines de mes souffrances. Peut être pas. Quoi qu'il en soit, comparativement, leur origine restera toujours négligeable.
12 octobre 2009
9 octobre 2009
...
Après le dîner nous nous embrassons fougueusement sur le canapé Ikéa, mais sans passion(s). Elle m'emmène alors vers son lit trop haut et m'ôte un à un mes vêtements. Elle aime ça apparemment, me regarder de plus en plus sournoisement afin de constater mon raidissement graduel.
Elle est un peu plus âgée que moi mais son corps m'intéresse, sa poitrine est faite comme je l'aime, son cul, petit à souhait, sa chatte, légèrement épilée.
Arrivé aux choses sérieuses je la pénètre sans ménagement mais ne me satisfait que moyennement de ses longs gémissements. Elle semble pourtant prendre son pied et c'est bien là l'essentiel.
Elle finira par se toucher en prenant bien soin de le faire face à mon visage. Ça aussi c'est son truc.
Hier soir je me suis tapé une semie moche, semie lubrique. Et le pire c'est que j'en avais furieusement envie.
7 octobre 2009
Excuse
3 semaines. Oui 3 semaines que je ne travaille plus et pourtant j'ai l'impression de ne jamais avoir été aussi occupé, de ne jamais avoir ausi peu temps pour faire tout ce que je voudrais (et notamment alimenter régulièrement ce blog).
En effet, en ce moment j'enchaine les date comme les entretiens d'embauche et je dois dire que cela tend à me redonner une certaine confiance: entre Emma, vierge affarouché de 30 ans qui me harcèle 10 fois par jour à coups de textos "Baise moi", et cet entretien collectif d'embauche où je me suis retrouvé avec des tocards premiers de la classe soporiphiques au possible, je me dis qu'après tout je ne suis pas si mal...