Le vent s’était levé de bonne heure
Les animaux aussi
Le soleil resplendissait d’une lueur insolente
Et nos pas d’une allure lente
S’en allaient, hésitant, le long des glacis.
Des rayons enluminaient parfois la forêt
Et caressaient doucement de grands cyprès
Dont les oiseaux se nichaient au creux des branches
Avec leurs longues plumes blanches
Aux pointes brunes et effilées.
Le ciel décrivait des cercles d’un bleu pastel
Et les nuages des petits grains de sel
Semblant s’effacer au fur et à mesure
Comme on efface une vieille écriture ✍️