Je ne baise plus depuis bien trop longtemps et cela en devient bien regrettable. Pourtant, si je m’en réfère aux points de vue extérieurs, je semble pourtant plus baisable que la majorité des mecs de mon âge. J’en suis donc réduit à m’en foutre pour ne pas donner l’impression que je pourrais me taper un arbre. Superbe stratagème. Résultat des courses : je plais surtout aux thons.
Au moins, je teste la faune et la flore.
Et puis, j’ai aussi la fâcheuse tendance à constater que toutes les nanas baisables de ma génération se sont irrémédiablement trouvé quelqu’un depuis déjà 2 ou 3 ans. Où étais-je à cette époque ? A vrai dire, je ne me souviens plus très bien. J’avais surement dû être quelque part, enfin probablement.
Tout ça en deviendrait presque déprimant, ce long alignement de même pas trentenaires adeptes de la théorie du couple pur et parfait (aka ‘CPP’ selon les économistes), Barbie et Ken en mode jeune cadre dynamique passant leur week end à la campagne en pull col en V, polo VA et autres chaussures bateau en faire gerber le moindre altermondialiste. La poussette en prime. L’envie de tatouages ou de piercing en moins. Les rêves de révolte sacrifiés sur l’autel de la famille idéale.
Chaque soir, m’enfiler quelques Xanax me semble de plus en plus supportable. Imaginer un monde qui ressemblerait plus au KitkatClub de Berlin et qu’à ‘7 à la maison’ apaise mes angoisses et tend à faire disparaitre ces zones d'ombre sur mon visage où depuis quelque mois mes poils de barbe ont cessé de pousser. Cela me permet d'oublier que je ne baise jamais au premier rencard et qu’il ne se passe plus rien dans ma vie qui puisse raisonnablement m’exciter.
C’est un fait, à chaque fois que j’ai été avec quelqu’un, c’est parce qu’elle l’avait décidé.
"Oh et puis merde, je me suis toujours fait tout seul"
25 octobre 2011
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