On croise des filles aussi souriantes que si elles allaient à l’enterrement de leur grand-mère mais on trouve ça normal. Après tout la vie
n’est qu’une question d’idéal. Alors on efface le temps d’un moment tout ce que
l’on est ou tout ce que l’on a été, on plonge dans un regard, on écorche un
nom, on retrouve un souvenir oublié.
Tout ça n’a aucun intérêt.
On vit, on meurt, on baise.
Parfois pas dans le même ordre.
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