Une nuit. Une nuit exsangue comme on aimerait tellement en vivre. Une nuit où l'on se laisse porter par l'ivresse du temps et la singularité des lieux. Une nuit où rien ne présage le meilleur du pire.
Rien. Ne rien faire. Regarder Paris se déliter sous mes yeux.
31 juillet 2009
28 juillet 2009
21 juillet 2009
16 juillet 2009
Une semaine
Une semaine, une bonne semaine que je suis ne plus allé sur ce blog. L’inspiration se tarie tel mon liquide séminal en période de jeune, et pourtant la sève peut de nouveau remonter jusqu’à la cime de l’arbre si le cœur nous en dit.
Les rencontres, les "croisades" se succèdent, pourtant je n’ai jamais senti autant de murs autour de moi, autant de brouillard autour des gens, autant de silence assourdissant.
Je me regarde dans le reflet de la vitre de cette rame de métro trop sale, et je vois cette jeune femme qui rentre, dans mon dos, dos à moi. Nous sommes si proches et en même temps si loin à la fois, nos visages invisibles, seules nos formes distinctes nous distinguant de ce marasme ambiant.
Nous sommes unis. Mais unis par la commune volonté de ne pas nous retourner pour ne pas nous connaître.
Les rencontres, les "croisades" se succèdent, pourtant je n’ai jamais senti autant de murs autour de moi, autant de brouillard autour des gens, autant de silence assourdissant.
Je me regarde dans le reflet de la vitre de cette rame de métro trop sale, et je vois cette jeune femme qui rentre, dans mon dos, dos à moi. Nous sommes si proches et en même temps si loin à la fois, nos visages invisibles, seules nos formes distinctes nous distinguant de ce marasme ambiant.
Nous sommes unis. Mais unis par la commune volonté de ne pas nous retourner pour ne pas nous connaître.
8 juillet 2009
6 juillet 2009
2 juillet 2009
Tentative
A l'auberge de l'ogre,
L'adulte entre en son sein.
Pour quémander tel un pauvre,
L'aumone d'un ultime festin.
Mais n'y voyant que des pailles,
Des artifices, des contrefaits.
Il n'ose prendre pour ripaille,
Ces restes de colifichets.
L'adulte entre en son sein.
Pour quémander tel un pauvre,
L'aumone d'un ultime festin.
Mais n'y voyant que des pailles,
Des artifices, des contrefaits.
Il n'ose prendre pour ripaille,
Ces restes de colifichets.
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