15 novembre 2017

CONTRÔLÉE

J'aurais aimé voir se déhancher
Tes courbures saillantes
Et ta peu lasséreé.

Ta bouche fiévreuse
Tes cambrures généreuses
Ton âme pervertie
En étreintes ravageuses.

Cette grâce troublante
Cette dépouille outragée
Cette débauche porteuse
D'insolente naïveté.

Mes lèvres brûlantes
Sur ton sexe abîmé
Ta bouche haletante
Bordée d'obscénités.

Et ton fond de gorge
Et mon sucre d'orge
Creusant, merveilleux
Ce sillon ombrageux.
Vibrant, dégouttant
Sur ce corps somptueux.

Tes mains pleines de réactions en chaîne
Ce cœur fait de joies, et de terribles haines
Cet atout de charme, cette ardeur obstinée
De plaisir, de vice, de luxure et de volupté

De postures lascives
Et d'exquises immoralités