5 décembre 2012

Que ce soit au fond d'un bar ou au creux d'un oreiller
Mes intentions sont pures, et mon âme abîmée
Par les grands tourments, que parfois elle endure
A imaginer mes doigts caresser ton armure.

Nous parlerons de Baudelaire ou bien de Crébillon
Ou bien d'autre chose que tous ces scribouillons
Nous parlerons de toi, et un peu de moi j'espère
Nous parlerons de nous, de nos vies éphémères.

Pourtant plus que tes mots,
Ton esprit qui m'interpelle
Que cache-t-il sous ces libelles,
Des récits magnifiques ou de vibrants sanglots ?

En tout cas c’est charmant, j'ai moi-même jadis écrit
Des histoires pas très drôles, et de plus noirs récits
Mais je n'ose pour l'instant, tous mes vices te dévoiler
A l'époque j'étais drôle, et mon blog pas très gai.

Il semble fort possible, que nous nous révélions
Du goût pour la lecture, et de communes passions
Mais notre point commun le plus inassouvi
Est de notre envie de chair, et de philosophie.

Avant j’étais sportif, maintenant je le suis moins
J’ai troqué mes crampons, pour de précieux bouquins
Aujourd’hui je suis poète, demain je suis curé
Pour de plus longs sermons, et de plus grands pêchés.

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J’aurais aimé t’écrire, j’en avais bien envie
Le visage est agréable, et le corps est exquis.
Mais je ne suis pas de ceux dont le souvenir s'efface
Mes rêves sont vivants, et brûlent dans la glace.