"- En fin de compte, dis-moi, pourquoi on est là ?
- Je ne sais pas, un jour on partage des choses avec des gens, puis celui d’après on peut retomber dans le néant d’où on vient.
Ni sentiments, ni ressentiments, rien.
Fin de l’histoire."
10 février 2013
4 février 2013
AF
Je me suis retrouvé dans cette ancienne usine de l'ex-RDA ce matin ou bien ce soir, je ne sais plus vraiment.
J'étais sorti la veille, m'étais bêtement endormi 3h avant d'arracher un taxi pour Roissy pour pas louper le premier Paris-Berlin. Dans l'avion pas mal de jeunes étudiants en mode week end défonce, je jette un regard sur la carte minutieusement annotée de mon voisin et y remarque entouré en gros un 'weissensee, marché aux putes'. Le week end s'annonce bien.
Sur place je rejoins une "québécoise, je t'ai dit, pas canadienne". La dernière (et première) fois que je l'avais vue, je me rappelle vaguement que j'étais en train de lui mettre un stylo dans le cul dans son 40m2 arrêt Rosemont a Montréal. Une chic fille.
Arrivée chez elle elle me proposera une petite pipe sur son canapé Ikea acheté la veille, chose que je ne pu refuser par mesure de politesse. Les civilités d'usage ainsi accomplies nous renonçons à l'ambitieux programme de visites culturelles que nous nous étions fixés pour mieux nous concentrer sur la vie nocturne de la capitale allemande. Ce qui ne m'empêcha pas néanmoins de la doigter discrètement porte de Brandebourg alors qu'elle lisait la pancarte explicative sur l'histoire du monument, ceci sous les yeux d'un garde frontière est-allemand d'époque visiblement pas si surpris que ça. De toute façon, elle n'avait trop rien à dire car sans moi elle savait qu'elle se ferait refouler un troisième fois du B******n, chose pour laquelle elle aurait dixit "dû mettre plusieurs jours à se remettre".
J'étais déjà passablement fatigué de mes 24h sans dormir et arrivé là-bas je ressemblais plus à un zombi qu'à un bobo parisien, ce qui nous aida probablement à entrer sans trop de problème, et à se faire aborder par la moitié des dealers de la boîte.
Gunther me propose un gramme de speed car "vu ton état il ne faut pas tenter le diable" , je m'y résous sous les conseils avisés du spécialiste . Il m'ouvre la porte de son bureau qui ressemble peu ou prou à des toilettes avec la cuvette refermée et me laisse tracer une ligne avec mon pass Navigo puis sniffer mon rail sur son iPhone 4S blanc. Mon amie québécoise fait de même, de la poudre dégouline un peu de sa narine droite mais elle aurait le nez dans la merde que je la trouverais encore plus sexy.
Le billet en poche, Gunther von Berlin m'invite poliment à regagner la sortie. A droite, à gauche , plusieurs personnes sortent des portes voisines.
L'Allemagne ou une certaine notion des toilettes collectives.
Le week end se terminera au turc du coin.
J'étais sorti la veille, m'étais bêtement endormi 3h avant d'arracher un taxi pour Roissy pour pas louper le premier Paris-Berlin. Dans l'avion pas mal de jeunes étudiants en mode week end défonce, je jette un regard sur la carte minutieusement annotée de mon voisin et y remarque entouré en gros un 'weissensee, marché aux putes'. Le week end s'annonce bien.
Sur place je rejoins une "québécoise, je t'ai dit, pas canadienne". La dernière (et première) fois que je l'avais vue, je me rappelle vaguement que j'étais en train de lui mettre un stylo dans le cul dans son 40m2 arrêt Rosemont a Montréal. Une chic fille.
Arrivée chez elle elle me proposera une petite pipe sur son canapé Ikea acheté la veille, chose que je ne pu refuser par mesure de politesse. Les civilités d'usage ainsi accomplies nous renonçons à l'ambitieux programme de visites culturelles que nous nous étions fixés pour mieux nous concentrer sur la vie nocturne de la capitale allemande. Ce qui ne m'empêcha pas néanmoins de la doigter discrètement porte de Brandebourg alors qu'elle lisait la pancarte explicative sur l'histoire du monument, ceci sous les yeux d'un garde frontière est-allemand d'époque visiblement pas si surpris que ça. De toute façon, elle n'avait trop rien à dire car sans moi elle savait qu'elle se ferait refouler un troisième fois du B******n, chose pour laquelle elle aurait dixit "dû mettre plusieurs jours à se remettre".
J'étais déjà passablement fatigué de mes 24h sans dormir et arrivé là-bas je ressemblais plus à un zombi qu'à un bobo parisien, ce qui nous aida probablement à entrer sans trop de problème, et à se faire aborder par la moitié des dealers de la boîte.
Gunther me propose un gramme de speed car "vu ton état il ne faut pas tenter le diable" , je m'y résous sous les conseils avisés du spécialiste . Il m'ouvre la porte de son bureau qui ressemble peu ou prou à des toilettes avec la cuvette refermée et me laisse tracer une ligne avec mon pass Navigo puis sniffer mon rail sur son iPhone 4S blanc. Mon amie québécoise fait de même, de la poudre dégouline un peu de sa narine droite mais elle aurait le nez dans la merde que je la trouverais encore plus sexy.
Le billet en poche, Gunther von Berlin m'invite poliment à regagner la sortie. A droite, à gauche , plusieurs personnes sortent des portes voisines.
L'Allemagne ou une certaine notion des toilettes collectives.
Le week end se terminera au turc du coin.
Élise, tu fais chier.
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