Elle portait 3 épaisseurs de vêtement sur elle mais une fois la porte refermée elle s’empressa de les retirer et je me retrouvai face à une créature en minijupe et décolleté plongeant. Je regardais l'ensemble, curieux, contemplatif, circonspect. J'essayais de trouver quelquechose que je ne cherchais pas. Je finis par arrêter et l'invitai à s'avancer vers moi. Elle me regarda dans les yeux, fixement. Immobile. Je la pris par le bras, la plaquai contre le mur et me mis à l’embrasser fougueusement tout en serrant son cou avec insistance.
"Déshabille toi, garde ta culotte".
Elle aimait ça.
"Déshabille toi, garde ta culotte".
Elle aimait ça.
J’aime ça. Ouvrir la porte. Ne pas savoir qui c'est. Ce qu’elle fait. Où elle va. J’aime savoir qu’elle est là pour ça et rien d’autre, qu’elle va s’abandonner quelques minutes, quelques heures, quelques nuits, puis qu’elle partira sans rien dire, qu’elle reprendra un quotidien aussi banal que le mien. Qu'elle oubliera, peut être.
J’aime ça. Se donner un rendez-vous pour un verre, se raconter nos vies, faire la conversation réglementaire, puis ne pas savoir que faire, rentrer finalement chez l’un ou chez l’autre, se rapprocher petit à petit, se caresser l’épaule, les hanches, la cuisse, les lèvres, s’arracher les vêtements et tout le reste.
J’aime ça, la surprise, l’inconnu, le désir.
J’aime ça, coucher avec des inconnues.
J’aime ça.