28 mars 2015
24 mars 2015
20 SEINES
Je ne vais plus à Vincennes.
Je me souviens que j'étais toujours heureux et un peu tendu quand je sortais du RER, je regardais à droite et à gauche comme pour reconnaître la rue, je cherchais fébrilement la bonne porte puis je frappais dessus en retenant mon point le plus possible. J'avais peur qu'elle ne soit plus là, qu'elle ne m'ait pas entendue, qu'elle ne veuille plus me voir, qu'elle soit avec un autre. J'avais peur comme un con.
Maintenant je ne vais plus à Vincennes, j'ai voulu faire le malin, faire comme si de rien n'était mais je me suis pris le vide en pleine gueule et ça m'a fait mal. Ces rues mortes, cette longue sensation de solitude, cette façon de ne plus reconnaître les lieux, tu marches quelques pas et partout tu ne vois que ce qui n'est pas là. Alors tu te tires.
Je pensais pourvoir y revenir.
Je ne vais plus à Vincennes.
Je me souviens que j'étais toujours heureux et un peu tendu quand je sortais du RER, je regardais à droite et à gauche comme pour reconnaître la rue, je cherchais fébrilement la bonne porte puis je frappais dessus en retenant mon point le plus possible. J'avais peur qu'elle ne soit plus là, qu'elle ne m'ait pas entendue, qu'elle ne veuille plus me voir, qu'elle soit avec un autre. J'avais peur comme un con.
Maintenant je ne vais plus à Vincennes, j'ai voulu faire le malin, faire comme si de rien n'était mais je me suis pris le vide en pleine gueule et ça m'a fait mal. Ces rues mortes, cette longue sensation de solitude, cette façon de ne plus reconnaître les lieux, tu marches quelques pas et partout tu ne vois que ce qui n'est pas là. Alors tu te tires.
Je pensais pourvoir y revenir.
Je ne vais plus à Vincennes.
1 mars 2015
DÉCADENCE POST-MODERNE
J'aimais bien Maria.
Avec elle, pas de complications, on était dispo on se voyait puis basta.
Elle venait me chercher en voiture dans cette gare un peu défraîchie, je regardais passer les arbres et les villas bourgeoises pendant qu'elle me racontait ses dernières mésaventures puis on s'envoyait en l'air dans son 40m2 au deuxième étage. Puis on discutait.
Parfois, il arrivait qu'elle me suçait et qu'elle me laissait jouir dans sa bouche sans rien dire. Et tout ça gratuit.
C'était sympa de venir chez elle.
J'aimais bien Maria.
Avec elle, pas de complications, on était dispo on se voyait puis basta.
Elle venait me chercher en voiture dans cette gare un peu défraîchie, je regardais passer les arbres et les villas bourgeoises pendant qu'elle me racontait ses dernières mésaventures puis on s'envoyait en l'air dans son 40m2 au deuxième étage. Puis on discutait.
Parfois, il arrivait qu'elle me suçait et qu'elle me laissait jouir dans sa bouche sans rien dire. Et tout ça gratuit.
C'était sympa de venir chez elle.
J'aimais bien Maria.
Inscription à :
Articles (Atom)