J'aimerais t'écouter pendant des heures. Boire des cafés, penser s'en m'en rendre compte, fumer une gitane et puis parfois parler.
Me dire que j'ai de la chance. Te tirer par la manche, et attendre que tu me dises des cochonneries sans t'arrêter.
Feindre la surprise, me sentir flatté.
T'emmener ailleurs, et puis parfois baiser.
28 avril 2020
LA FEMME
J'étais là, assis devant mon verre, et elle devant le sien.
Je pensais avec des mots, je regardais avec des phrases, je respirais avec des lettres. J'avais envie de lui dire des choses mais les sons ne sortaient pas. Ils restaient cachés, silencieux, comme quand on regarde son premier porno alors que ses parents dorment dans la chambre du dessus.
J'avais envie de lui dire :
"Je vous aime parce que vous êtes une vraie personne. Parce que vous avez deux yeux, une bouche, et une paire de seins formidable.
Parce qu'avec vous quand on s'ennuie, on le fait bien. Et quand on ne s'ennuie pas, c'est assez rare.
Parce qu'avec vous, quand on se réveille, on continue de respirer fort comme dans son sommeil, comme si on rêvait éveillé."
Je me suis levé, j'ai laissé quelques pièces pour le pourboire, puis je suis parti sans payer l'addition.
Je suis allé acheter La Belle Hélène d'Offenbach, et en chemin en rentrant j'ai rencontré une fille que je connais un peu, qui est très curieuse. Et je me disais comme elle est très curieuse elle va me dire 'Mais qu'est-ce que tu as sous le bras ?', et je lui aurais dit 'C'est La Belle Hélène d'Offenbach viens l'écouter chez moi'. Et au lieu de ça elle ne disait rien.
Alors je lui ai dit 'Tu sais ce que j'ai sous le bras ?', et elle m'a dit "Non d'ailleurs ça m'est égal". Alors je lui ai dit 'Et bien je vais te le dire quand même, j'ai la Belle Hélène d'Offenbach, tu veux l'écouter chez moi?' et elle m'a dit 'Non je suis pressée, d'ailleurs je m'en fous complètement' et puis elle est partie. Et je suis rentrée chez moi seul, j'ai écouté le disque seul.
J'étais vraiment.. j'étais fou de rage.
Je pensais avec des mots, je regardais avec des phrases, je respirais avec des lettres. J'avais envie de lui dire des choses mais les sons ne sortaient pas. Ils restaient cachés, silencieux, comme quand on regarde son premier porno alors que ses parents dorment dans la chambre du dessus.
J'avais envie de lui dire :
"Je vous aime parce que vous êtes une vraie personne. Parce que vous avez deux yeux, une bouche, et une paire de seins formidable.
Parce qu'avec vous quand on s'ennuie, on le fait bien. Et quand on ne s'ennuie pas, c'est assez rare.
Parce qu'avec vous, quand on se réveille, on continue de respirer fort comme dans son sommeil, comme si on rêvait éveillé."
Je me suis levé, j'ai laissé quelques pièces pour le pourboire, puis je suis parti sans payer l'addition.
Je suis allé acheter La Belle Hélène d'Offenbach, et en chemin en rentrant j'ai rencontré une fille que je connais un peu, qui est très curieuse. Et je me disais comme elle est très curieuse elle va me dire 'Mais qu'est-ce que tu as sous le bras ?', et je lui aurais dit 'C'est La Belle Hélène d'Offenbach viens l'écouter chez moi'. Et au lieu de ça elle ne disait rien.
Alors je lui ai dit 'Tu sais ce que j'ai sous le bras ?', et elle m'a dit "Non d'ailleurs ça m'est égal". Alors je lui ai dit 'Et bien je vais te le dire quand même, j'ai la Belle Hélène d'Offenbach, tu veux l'écouter chez moi?' et elle m'a dit 'Non je suis pressée, d'ailleurs je m'en fous complètement' et puis elle est partie. Et je suis rentrée chez moi seul, j'ai écouté le disque seul.
J'étais vraiment.. j'étais fou de rage.
27 avril 2020
HARMONIE 14
Elle avait les cheveux raides, et le regard droit
Une légère odeur de camphre, le long de ses bras
Elle avait les joues rouges, et des bas en soie
Je léchais son parfum, du bout de mes doigts
Elle avait les dents longues, et le corps dangereux
Celui qui vous rend triste, et parfois malheureux
Elle avait l'œil du tigre, celui qui caresse sa proie
Coincé contre le mur, je ne bronchais pas.
J’aimais quand elle venait Marie, quand il faisait froid
Et que le temps je m'en foutais, quand j’étais avec toi
Quand tu sonnais à la porte, que je ne pouvais m’empêcher
De courir à ma perte en tournant la poignée
J’aimais quand t’étais surprise, que tu perdais tes mots
Quand sur moi tu prenais prise, en me griffant le dos
J’aimais quand t’étais mise, quand tu parlais tout bas
Quand tu disais avec les yeux, ce que je ne voyais pas
Quand je caressais ton visage
En effleurant ta bouche
Dont les contours en peu louches
Restaient pourtant très sages.
Où allons-nous atterrir Marie,
Rome, Venise, Vienne ou bien Milan ?
La mer a tout englouti
Et nous dedans
Il est si loin le temps, il était presque beau
Où nous marchions ensembles le soir au bord de l’eau
Le sable a recouvert ce que l’océan a laissé
Une barque fendue, et ses deux naufragés.
Je me souviens, Marie, je regardais le jour
Se refléter sur ton corps
Aux reflets multicolores.
Et me noyait dans tes yeux
En restant silencieux
Fraiches comme la rosée du matin
Qui perle en gouttes insensées
Des larmes coulaient sur tes mains
Aux lueurs argentées
Une légère odeur de camphre, le long de ses bras
Elle avait les joues rouges, et des bas en soie
Je léchais son parfum, du bout de mes doigts
Elle avait les dents longues, et le corps dangereux
Celui qui vous rend triste, et parfois malheureux
Elle avait l'œil du tigre, celui qui caresse sa proie
Coincé contre le mur, je ne bronchais pas.
J’aimais quand elle venait Marie, quand il faisait froid
Et que le temps je m'en foutais, quand j’étais avec toi
Quand tu sonnais à la porte, que je ne pouvais m’empêcher
De courir à ma perte en tournant la poignée
J’aimais quand t’étais surprise, que tu perdais tes mots
Quand sur moi tu prenais prise, en me griffant le dos
J’aimais quand t’étais mise, quand tu parlais tout bas
Quand tu disais avec les yeux, ce que je ne voyais pas
Quand je caressais ton visage
En effleurant ta bouche
Dont les contours en peu louches
Restaient pourtant très sages.
Où allons-nous atterrir Marie,
Rome, Venise, Vienne ou bien Milan ?
La mer a tout englouti
Et nous dedans
Il est si loin le temps, il était presque beau
Où nous marchions ensembles le soir au bord de l’eau
Le sable a recouvert ce que l’océan a laissé
Une barque fendue, et ses deux naufragés.
Je me souviens, Marie, je regardais le jour
Se refléter sur ton corps
Aux reflets multicolores.
Et me noyait dans tes yeux
En restant silencieux
Fraiches comme la rosée du matin
Qui perle en gouttes insensées
Des larmes coulaient sur tes mains
Aux lueurs argentées
26 avril 2020
A CELLE QUI FAIT LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS
Ses courbes généreuses réchauffent le cœur et le corps
Et de nos harmonies elles font un désaccord
Lancinantes, envoutantes, aiguisées comme des couteaux
Sont ses douces étreintes, le temps d’une météo
Et de nos harmonies elles font un désaccord
Lancinantes, envoutantes, aiguisées comme des couteaux
Sont ses douces étreintes, le temps d’une météo
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