31 décembre 2013

THE FRAGILE HALO

"La D déforme le visage, ou la vision. Je me suis vraiment trouvé très beau hier."

Avant, j'étais romantique.

Je voulais être mystérieux, passionnant, passionné. Je pensais que la simplicité, la sensibilité comptait. Que les filles étaient douces, fragiles, qu'un regard suffirait pour partir ailleurs, loin, très loin, là où personne n'irait nous chercher. Je pensais que j'aurais pu les aimer.
Je regardais les feuilles flotter au loin et je rêvassais. Je pensais.

Les filles m'impressionnaient.
Je leur parlais en baissant les yeux, en m'excusant, comme un enfant détournant le regard après avoir fait une bêtise. Je ne savais pas par où commencer, comment commencer, et comment finir. Je me contentais de rire bêtement à leurs remarques même pas drôles, de parler de tout sauf d'elles, de faire semblant de prendre du plaisir là où leur conversation n'aurait dû être qu'un mélange de curiosité et d'angoisse.
Je tentais de masquer le filet de bave qui coulait intérieurement en moi.

Je ne les connaissais pas.

Désormais : "Tu aimes contrôler, dominer ! Même quand tu cèdes un peu de prise il faut que tu imprimes ta marque. Tu aimes voir la femme que tu es entrain de baiser être soumise et dépendante de toi mais d'un autre côté tu aimes être surpris, si la femme te force à te laisser faire il y a ton côté homme viril qui a du mal à se laisser faire, à perdre le contrôle mais ton côté libertin aime qu'une femme se mette à califourchon sur toi et prenne son pied en s'empalant sur ton penis comme ça lui plait !"

Bonne Année

"Quand un écrivain meurt il ne se passe rien. Il est juste remplacé par un écrivain vivant"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire