27 mai 2010

PARIS

C'est vieux, c'est rien, ça ressemble à rien, mais ça vient de loin.

L'important c'est de rêver.


Revenir vers Paris, se laisser distraire, satisfaire par cette industrie du pire.
Y revenir, y faiblir, y faillir, encore.
S’y jeter, s’y perdre à corps perdu,
S’y caresser, s’y fracasser à demi-nu.
Se regarder tomber, plonger, sombrer à son insu.

Paris sans filets, Paris sans lueurs auxquelles s’accrocher.
Paris et ses murailles, Paris et ses tenailles,
Paris et sa misère, Paris et ses frontières, invisibles.
Paris noyé dans l’immense, Paris baigné d’insolence, teinté d'innocence.

Paris au fond du ventre, Paris dans ton entre
Je me vide de mon encre.


"Comme elle est belle ma ville et ses lumières,
Seulement pour les fous.
Celui qui veut, se la découpe en tableaux.

Et si tu peux te perdre, du côté du fleuve,
Lui il te calmera jusqu’à ce que tu ne puisses plus jamais,
Jamais respirer"

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