Même les branleurs ont besoin de repos.
RDV dans un mois.
22 juillet 2010
17 juillet 2010
Pardonne moi d'avoir écrit ça, et pour tout le reste.
J'ai merdé.
A cause de moi un truc s'est brisé.
Tu n’es pas mon style, mais ça pourrait être pire.
Tu n’es pas mon style, mais tu es une des rares à me faire rire.
Tu n’es pas mon style, mais quand on se comprend j’ai juste envie de te tenir,
Prendre ta nuque dans ma main, te regarder longuement dans les yeux, effleurer tes lèvres, sentir ton souffle partir en couille, te coller contre un mur, mettre ma main sur ta bouche, te dire « ta gueule », t’arracher ta putain de robe sans m’excuser et te baiser à en mourir.
J'ai merdé.
A cause de moi un truc s'est brisé.
14 juillet 2010
10 juillet 2010
UN ETRE ARRIVE, UN AUTRE S'EN VA
C’est l’histoire d’une fille, une fille qui aimait quelqu’un, et qui par faiblesse d’esprit s’est laissée marier un autre. Jusqu’à le haïr.
60 ans plus tard je suis là dans cette chambre froide, avec mon père, les dents serrées, le regard crispé, à lui toucher une main plus froide encore. Les larmes et la morve me coulent le long du visage à en baver sur ma chemise neuve et elle, elle n’est pas là. Ou plutôt chez elle, avec sa chienne, devant sa télé. Comme si de rien n’était.
Je ne sais pas comment je peux encore te parler. Je n’ai rien dit, je t’ai juste regardé, longuement, en silence, d’un regard qui aurait dû te donner honte. Mais au lieu de cela tu n’as fait que baisser les yeux, par réflexe, sans comprendre.
La mort est moche, elle vous écrase, vous broie, vous transforme en vieillard. Vous donne le visage dur, droit, strict, et pourtant apaisé à la fois. Un visage qui semble vous juger d’une manière ou d’une autre. La mort vous décompose, laisse votre corps vide, pâle, sec, comme l’âme de certain(e)s. Comme une vulgaire poupée de cire du musée Grévin.
La mort ne grandie personne, n’apporte aucune vérité, ne révèle aucune grandeur. Elle ne fait qu’enlaidir tout le monde.
L’iPad est beau, la mort est moche.
60 ans plus tard je suis là dans cette chambre froide, avec mon père, les dents serrées, le regard crispé, à lui toucher une main plus froide encore. Les larmes et la morve me coulent le long du visage à en baver sur ma chemise neuve et elle, elle n’est pas là. Ou plutôt chez elle, avec sa chienne, devant sa télé. Comme si de rien n’était.
Je ne sais pas comment je peux encore te parler. Je n’ai rien dit, je t’ai juste regardé, longuement, en silence, d’un regard qui aurait dû te donner honte. Mais au lieu de cela tu n’as fait que baisser les yeux, par réflexe, sans comprendre.
La mort est moche, elle vous écrase, vous broie, vous transforme en vieillard. Vous donne le visage dur, droit, strict, et pourtant apaisé à la fois. Un visage qui semble vous juger d’une manière ou d’une autre. La mort vous décompose, laisse votre corps vide, pâle, sec, comme l’âme de certain(e)s. Comme une vulgaire poupée de cire du musée Grévin.
La mort ne grandie personne, n’apporte aucune vérité, ne révèle aucune grandeur. Elle ne fait qu’enlaidir tout le monde.
L’iPad est beau, la mort est moche.
2 juillet 2010
ELLE
J’ai ouvert la porte et je l’ai vue sur le rebord, l’esprit embrouillé, le regard perplexe. Elle est rentrée sans rien dire et s’est servie cash du whisky qui traînait sur la table. J’avais jamais vu ça. Je l’avais jamais vu tout court. Après 3 verres elle s’est mise à me dire « baise moi », j’ai pas trop compris mais je l’ai fait quand même, puisqu’elle était baisable.
Elle avait l’air de s’en foutre, de le faire parce qu’il le fallait, j’ai pas trop compris non plus. Mais j’ai continué, l’ai laissé faire ce qu’elle voulait, l’ai laissé jouir doucement puis se rhabiller, l’ai laissé partir sans un mot, dans un silence aussi long que ces longs cheveux noirs qui coulaient dans son dos.
Puis un jour je marchais le soir tard dans la rue quand je l’ai aperçue, l’œil hagard, le regard perdu. J’ai senti un frisson, un frisson de remord comme on en a plus. J’ai retrouvé son odeur, sa sueur, ses gémissement retenus. Elle ne m’a pas reconnu. Elle a juste remarqué le premier venu, lui a taxé sa bouteille de vodka et l’a pris par le bras avant de lui dire « baise moi ».
On était le 26, ça je m’en rappelle, parce que c’était le jour où mon coloc avait reçu son déguisement Tortue Ninja.
Elle avait l’air de s’en foutre, de le faire parce qu’il le fallait, j’ai pas trop compris non plus. Mais j’ai continué, l’ai laissé faire ce qu’elle voulait, l’ai laissé jouir doucement puis se rhabiller, l’ai laissé partir sans un mot, dans un silence aussi long que ces longs cheveux noirs qui coulaient dans son dos.
Puis un jour je marchais le soir tard dans la rue quand je l’ai aperçue, l’œil hagard, le regard perdu. J’ai senti un frisson, un frisson de remord comme on en a plus. J’ai retrouvé son odeur, sa sueur, ses gémissement retenus. Elle ne m’a pas reconnu. Elle a juste remarqué le premier venu, lui a taxé sa bouteille de vodka et l’a pris par le bras avant de lui dire « baise moi ».
On était le 26, ça je m’en rappelle, parce que c’était le jour où mon coloc avait reçu son déguisement Tortue Ninja.
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