27 octobre 2010

PCR


« Oublie-moi. Oublie-moi maintenant »

Je rigole. Je rigole au fond de moi parce que pour une fois je pourrais balancer ça si je le voulais. Comme ça, brutalement, sans réfléchir, sans prévenir. Juste pour le geste. Juste parce que c’est possible. C’est con, mais c’est comme ça. Ça s’appelle de la méchanceté gratuite je crois, enfin pour moi une certaine vision du luxe.

Le concept de « fuck friend » a ceci de bon qu’il nous offre à nous, hommes primitifs de base généralement dénués de toute notion de sentiment, notre lot de baise à la demande. C’est donc un concept plaisant, du moment qu’on ne ressent rien qu’une légère attirance. Le hic étant que l’autre personne impliquée dans le deal puisse ne pas concevoir les choses de la même façon ; déjà que ça fait le forcing pour s’embrasser en public et que ça demande mon avis sur sa marque de serviettes hygiéniques, moi qui ai toujours pensé que tout ça c’était surtout quelques minutes de plaisir pour plusieurs jours d’emmerdes, je sens que ça va mal finir cette histoire…

Quoi qu’il en soit mine de rien ça commence quand même à me faire un peu « prendre la confiance », oh pas grand-chose, trois fois rien, mais peut être le petit truc qui fait la différence. Je sais pas, je me sens succesful ces temps-ci, j’ai d’autres pistes en cours, je regarde les filles droit dans les yeux, je soutiens leur regard, je les fixe sans avoir l’impression de les fixer comme si « je sortais de prison après 20 ans de réclusion ».
Je crois même que je me fais régulièrement mater. Ou bien c’est moi qui m’enflamme. Enfin je me sens plutôt bien quoi, je profite tout simplement d’un de ces rares moments où ma vie me semble tout à fait délectable.

Sinon à part ça j’ai toujours pas trouvé de job et j’ai troqué mon Dell Inspiron 6000 contre un Vostro 3300.

5 commentaires: