"Un jour, il faudra pardonner à nos parents de nous avoir fait tels que nous sommes."
On n’aime jamais vraiment ce qu’on est, ou rarement. Trop bon, trop fort, trop grand, trop laid, trop mince, j’en passe et des meilleures.
Moi, je crois que je manque cruellement d’imagination, ou que j’en manquais. Alors pour compenser j’ai fait des études. Bête et discipliné. Pauser d’entrée la stature, la légitimité, ne pas avoir à se justifier. Travailler, c’est encore le seul moyen que j’avais trouvé pour palier mon manque de personnalité. Enfin je croyais. Pas comme tous ces types qui n’y connaissent rien mais qui ont un culot et une audace telle qu’ils seraient capables de se faire passer pour un énarque devant notre président de la république de mes deux.
Le charisme, la séduction, l’attirance, ce jeu de dupe quoi, cette comédie de la vie à la puissance inimaginable. Cette façon de dire fuck à tous ces geeks et de montrer que le talent, la réussite, ne s’acquiert pas forcément en bossant comme un taré mais ayant naturellement ce petit truc, cette petite étincelle que les autres n’ont pas. Sans quoi, comment un modeste immigré autrichien aurait il pu devenir gouverneur de Californie ?
Y’a pas à dire, même aujourd’hui, c’est tous les jours Bel-Ami.
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