29 juin 2010

"Le rugby est un sport de voyous pratiqués par des gentlemen, et le foot un sport de gentlemen pratiqués par des voyous".
"Le rock français, c'est comme du vin anglais".
"C'est inutile... donc c'est de l'art"

25 juin 2010

ÉTUDE DE LA LACHETÉ

Ça y est, reparti dans la galère de la recherche de taf. Ce qui me permet d’écrire un peu plus, mais me fait royalement chier. Tout comme ces forums ou rencontres carrières à la con qu'il faut se taper pour démontrer son « incommensurable motivation ». Mon cul.
Je rame, je traîne dans mon appart, je fixe des plans, je zone, je tourne au ralenti et cette inactivité me pourrie la tête. Voilà que j’en arrive à faire le point sur moi-même et j’avoue que se rendre compte de tant de défauts m’est assez désagréable, voir par moments insupportable.

Suite logique à tout ça, se concentrant et donc se repliant sur soi, j’en viens à suffisamment négliger les autres pour me faire taxer d’ignorance extérieure voir de mépris relationnel. Se fermer, se refermer, tel un bouclier, rester hermétique à ce qui se passe à côté ; un réflexe de merde, un réflexe inné, contre lequel il est impossible de lutter. Un trait de personnalité.
Eh oui, forcément, je suis rien qu'un enfant pourri gâté, tout le monde le sait, j’en fais qu’à ma gueule, rien à foutre des gens, rien à branler, aucun effort, aucune volonté.

Spirale infernale d’où j’attends désespérément l’âme charitable (et bien foutue pendant qu'on y est) qui viendra m'enlever, mais j’attends toujours. A moins que je me sorte les doigts du cul et parvienne à m’en tirer tout seul ; ce que, si je tiens encore à garder une once de dignité, je devrais. Néanmoins la redondance d’un certain blocage mental et comportemental semble bien m’en empêcher.


Je crois que j'ai un putain de besoin de quelque chose, mais je ne sais surtout pas de quoi. En attendant de trouver, je vais déjà essayer d'arrêter de me plaindre, de me dénigrer, de voir tout en noir comme la trame de fond de ce blog, ça m’énerve tout autant que vous, non vraiment.
Et pourtant, en constatant tout ça je ne fais que m'enfoncer, une fois de plus.


J’espère que vous avez compris quelque chose, moi pas trop, enfin presque, alors comme dirait Brigitte Fontaine : « je vais m’en aller, boire et fumer ». Pour oublier.

22 juin 2010

Des fois je me demande si je suis profond, tellement je me sens vide.

14 juin 2010

11 juin 2010

FATIGUÉ

Je suis revenu chez moi, voir mes parents s’inquiéter, sans le montrer, et mon grand-père crever, sans encore l’oser.

Mais je suis vite rentré, vidé, interrompant mon coloc qui se faisait sa petite soirée avec la nana qu’il venait de se serrer, italo-monégasque pas assez coincée, un peu trop friquée, plutôt bonne mais regrettablement conne. Je me suis mis à les matter, appuyé sur le rebord de la fenêtre, une bouteille de vin blanc dans une main et une cigarette dans l’autre, l’œil déjà vitreux, le corps engourdi, l’esprit ailleurs puisque ça m’arrangeait. Je les mattais l’air de rien et voilà qu’ils ont commencé à se caresser sévère, les enculés, pas un pour rattraper l’autre, comme si j'existais. Au lieu de faire de même ou de définitivement disparaître dans un reste de décor j’ai préféré me barrer, avec une légère envie de gerber, et une plus grosse envie de me défoncer. Je ne sais pas comment on peut autant les détester.

Une fois on m’avait dit que j’étais flippant à sans cesse observer en silence sans l’ouvrir. J’avais aimé ça, rester impénétrable, ne pas laisser transparaître la moindre de mes pensées, rendre mal à l’aise en ne faisant que regarder.
J'avais aimé ça, jusqu'à ce qu'on finisse par m'ignorer.

Minuit passé, j’ai toujours cette bouteille de vin blanc dans une de mes poignées, et dans l’autre un Dell Inspiron 6000 sur lequel j'essaye de taper. Je suis là, bien coiffé, à moitié fait, correctement cultivé, et j'entends des petits bruits douteux s'échapper de la chambre d'à côté.
J’aurais peut être dû le fracasser, qui sait.

5 juin 2010

LUI

Il s'est posté dans cette rame de métro bondé. Il s'est dit que c'était bien, habillé en costard, que ça attirait le regard.
Il les a regardé tous parce que maintenant il le pouvait, installé dans son habit de lumière, costumé tel un homme d'affaire, le regard hautain, l'oeil fier. Il les a regardé parce qu'il s'est dit que désormais ils étaient tous les mêmes et qu'il était lui différent. Mieux. Tellement.

Erreur.

Quand je bois j'ai une putain d'envie de baiser, ça se voit trop dans mes yeux.

4 juin 2010

16h55 : "Tu peux venir en salle de réunion ?"
17h05 : "T'es viré. Tu peux prendre tes affaires."

Je ne sais pas d'où je viens, je ne sais pas où je vais.