Baiser quand on en a envie est un plaisir auquel j’ai (et pas mal d’autres personnes) du mal à résister.
Niquer puis partir chacun de son côté, c’est l’idéal quand on a un besoin seulement « physique ». Pourtant plus ça va et plus j'ai l'impression que le compte n'y est pas, que tout ça ne rime à rien, que baiser, ça se fait à deux entre deux êtres éprouvant certains sentiments, et que lorsqu’on fait ça uniquement par pulsion animale on est jamais aussi seul. Seul face à soi-même, seul face à son plaisir narcissique.
Moi qui en temps normal me considère comme un jeune homme bien sous tout rapport, bien élevé qu'on dit, il m’arrive ainsi de me comporter comme un gros macho de base, comme une vulgaire machine à baiser dénuée de tout sentiment, le genre de type que je méprise et que je ne serai jamais, enfin je l 'espère.
De manière générale, je crois en fait qu'un homme les couilles vides ou pleines a deux manières radicalement opposées de voir le monde, et que c'est une loi de la nature contre laquelle on ne peut rien.
Alors, la moins mauvaise chose à faire, c'est encore d'arrêter de se culpabiliser et de rester humble face à la nature. Et de s’excuser comme on peut pour le mal qu’on a fait ou qu’on a pu faire. Et qu'on refera.
"On fait souvent du mal à ceux qu'on apprécie"
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baiser ne veut pas dire niker.
RépondreSupprimerbaiser n'empêche pas un peu d'élégance et un minimum de respect.
l'excuse de la nature est un peu facile (c'est surtout un argument trop souvent utilisé pour justifier tout et n'importe quoi).
J'ai choisi. Baiser, quel que soit le vocable employé, sans sentiments, j'ai arrêté. En effet, ça ne me satisfait pas. Ca laisse un vide qu'une queue non seulement ne comble pas, mais agrandit ... ce vide devient un gouffre ... Je ne parviens pas à considérer le sexe comme un moyen récréatif de prendre du plaisir, comme une bonne bouffe ou un bon ciné...
RépondreSupprimerAlors je ne m'engage en dehors de mon couple qu'avec des sentiments à la clef. Et c'est grand. Sur tous les plans.
Par contre, faut juste jamais oublier un truc : à la fin, à chaque fin, on souffre.
Mais j'ai appris à accepter ça aussi. Parce qu'en contrepartie, on est aussi très heureux.