Parfois, j’en ai vraiment ras le cul d’être comme je suis, difficilement impressionnant, facilement impressionnable. Je doute de moi et arrive à en faire douter les autres. Etonnés qu’un mec comme eux se sous-estime autant. Eux, qui ont fait de si "grandes études", ne vaudraient ils également pas grand-chose ? Faire partie d’une sous-disant "élite" ne serait-il qu’une vaste fumisterie ? Le minimum syndical à atteindre de nos jours ?
Ma simplicité les rend perplexes, leur donne l’impression avec horreur qu’ils ne sont "que" comme les autres, juste comme les autres. Eh ouais, n’être finalement que quelqu’un de banal, avec ses qualités et surtout ses défauts, leur semble impensable.
Et même franchement insupportable.
Avec le temps, je me suis rendu compte qu’être l’exception dans mon village n’était qu’être la normalité à Paris. Avec le temps, je me suis rendu compte que je ne valais pas plus que tous les autres, mais bien autant que n’importe qui.
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Parfois (souvent), tu écris de manière tellement...juste. Merci !
RépondreSupprimerOn est tous des êtres à la fois terriblement médiocres et uniques. Tout dépend de l'angle que l'on prend pour s'observer.
RépondreSupprimerje (n') est (qu') un autre (après tout).
RépondreSupprimerOuais, tu sais, la bonne place, c'est juste les deux pieds par terre ... :)
RépondreSupprimerDès fois j'ai l'impression que vous écrivez des choses que je pourrais écrire, c'est banal, n'est ce pas ? :D
RépondreSupprimerC'est que je me suis toujours trouvé extrêmement banal en fait.