28 décembre 2010

MOMENT

2h52 : retour d’un pot de départ chez les voisins du dessous, passablement éméché alors que le lendemain je dois aller bosser.
J’ai passé la majeure partie de la soirée à chopper une nana de 17 ans, devant ses parents. Du grand art.
Non, du grand n’importe quoi.

Elle était grande, mince, avec de longs cheveux noirs. Elle était grande, timide, très timide, je crois qu'elle aurait pu passer des heures entières sans dire un mot tellement elle était timide. On s'est regardé dans les yeux, longuement, ou peut-être un peu moins. J'ai eu tellement envie de fourrer ma langue dans la sienne que j'ai fini par le faire. Elle aussi. Un effet bizarre, un effet étrange, un effet lancinant, un effet que j'avais plus connu depuis longtemps. Du bon flirt à l'ancienne.
Merde.
Avant de partir, elle a bien dû me dire au moins 3 fois : « Tu m’appelles ?! ».
Le pire, c'est que je ne vais avoir aucun, mais alors aucun scrupule à faire comme on a dit.

En ce moment je sais pas ce qui se passe, ma vie part un peu en freestyle, ma vie résonne, elle fait des doigts au passsé, à toutes ces années de merde à n’intéresser personne. C'est la fête du slip, enfin, tout est relatif.

Alors je hasarde un regard au loin, dans la nuit, cette nuit d'une profondeur inquiétente, et je prend ce qu’il y à prendre, sans hésiter, sans rien comprendre, sans savoir qui pourra m'entendre.

2 commentaires:

  1. la vie est imbécile,
    à ne pas faire ce que je veux,
    quand il pleut, il mouille,
    et moi l'andouille.
    Mais, que vienne ce boucher,
    me trancher la gorge,
    pour que de ma bouche,
    plus un mot ne sorte...

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