30 mai 2009
29 mai 2009
Boire
Je suis si bien quand j’ai bu. Les choses paressent plus simples, les contacts plus faciles. Je deviens celui que j’aurais toujours voulu être, je suis excessivement à l’aise avec tout le monde, je me donne un air de faux charmeur désintéressé...
Je me fais presque remarquer.
Je bois encore plus et me sens presque beau : c’est par être ça l’élixir du bonheur. Ou bien son poison à petit feu…
Je me fais presque remarquer.
Je bois encore plus et me sens presque beau : c’est par être ça l’élixir du bonheur. Ou bien son poison à petit feu…
25 mai 2009
23 mai 2009
Chez moi
Retour chez moi, le grand sud. Retour à la source, à la sérénité, au calme. Envie de faire le point, tout ça, loin de Paris, de tout, de toute cette agitation ambiante et stérile.
Retour au point départ, à l’origine de toute chose. Prendre le temps de voir la vie s’écouler, de voir les siens tels qu’on les a jamais vu. Et qu’on aurait toujours dû les voir.
Ce matin le soleil se lève paisiblement au coin du jour et laisse tranquillement se dévoiler chacun de ses rayons; cette luminosité anormale m’emplie d’un bien-être certain.
Le peignoir Lacoste nonchalamment posé sur les épaules ou cintré sur les hanches, je savoure l’instant sans avoir pensé une seule seconde à Maria. Libéré des chaines du désir et du ressentiment. Libéré de toute notion de cynisme et de cupidité.
C’est peut être ça le bonheur.
Retour au point départ, à l’origine de toute chose. Prendre le temps de voir la vie s’écouler, de voir les siens tels qu’on les a jamais vu. Et qu’on aurait toujours dû les voir.
Ce matin le soleil se lève paisiblement au coin du jour et laisse tranquillement se dévoiler chacun de ses rayons; cette luminosité anormale m’emplie d’un bien-être certain.
Le peignoir Lacoste nonchalamment posé sur les épaules ou cintré sur les hanches, je savoure l’instant sans avoir pensé une seule seconde à Maria. Libéré des chaines du désir et du ressentiment. Libéré de toute notion de cynisme et de cupidité.
C’est peut être ça le bonheur.
19 mai 2009
Je rentre chez moi, seul, un peu la tête en sky mais encore à peu près opérationnel. Je suis excité, transpirant, j’ai des idées plus ou moins noires qui commencent à me traverser l’esprit.
Je me mets à ressasser et c’est assez désagréable. Puis je me mets à penser constructivement, et ça l’est encore plus.
Sur ce, quelque peu lassé de ces (pré)occupations des plus improductives, je branche mon ipod et me défonce afin de me faire passer l’envie subite d’emplâtrer quelqu’un sans raison apparente.
« Elle avalera sans doute dans une illusion de sentiments »
peut être
peut être pas
Je me mets à ressasser et c’est assez désagréable. Puis je me mets à penser constructivement, et ça l’est encore plus.
Sur ce, quelque peu lassé de ces (pré)occupations des plus improductives, je branche mon ipod et me défonce afin de me faire passer l’envie subite d’emplâtrer quelqu’un sans raison apparente.
« Elle avalera sans doute dans une illusion de sentiments »
peut être
peut être pas
17 mai 2009
Soirée
Je rentre de soirée. Une soirée comme toutes les autres. Une soirée de plus. Une soirée avec ses bons cotés et ses aspects plus négatifs.
Comme d’habitude j’ai encore trop bu. Pas jusqu’à m’en faire vomir, non loin de là, ce temps pas si lointain est (presque) révolu. Mais assez pour foirer le peu de « date » qu’il y avait à chopper ce soir là.
Ça avait pourtant bien commencé : une nana assez mignonne qui entame la conversation, qui est réceptive à mes propos, et qui me jette des regards furtifs alors qu’elle est engagée dans une conversation avoisinante… Le ticket jouable.
Seulement y’a un hic, un hic assez récurrent en ce qui me concerne : le petit ami qui se pointe en fin de soirée.
J’avais essayé de lui vendre du rêve, de lui balancer la dragouille habituelle mais voilà, elle s’est mise à me présenter « son mec » du coup je l’ai envoyé chier pour accrocher le dernier métro. La laissant sciemment sur le carreau sans plus d’explications.
Peut être voulait elle en fait négocier un plan à trois ? Mon esprit encore lucide n’y a pas cru plus d’une seconde…
Elle se réveillera sans doute trop tard, et dans un tardif remord de m’avoir fait miroité son célibat, n’osera pas récupérer mon numéro. C’est aussi bien comme ça.
Comme d’habitude j’ai encore trop bu. Pas jusqu’à m’en faire vomir, non loin de là, ce temps pas si lointain est (presque) révolu. Mais assez pour foirer le peu de « date » qu’il y avait à chopper ce soir là.
Ça avait pourtant bien commencé : une nana assez mignonne qui entame la conversation, qui est réceptive à mes propos, et qui me jette des regards furtifs alors qu’elle est engagée dans une conversation avoisinante… Le ticket jouable.
Seulement y’a un hic, un hic assez récurrent en ce qui me concerne : le petit ami qui se pointe en fin de soirée.
J’avais essayé de lui vendre du rêve, de lui balancer la dragouille habituelle mais voilà, elle s’est mise à me présenter « son mec » du coup je l’ai envoyé chier pour accrocher le dernier métro. La laissant sciemment sur le carreau sans plus d’explications.
Peut être voulait elle en fait négocier un plan à trois ? Mon esprit encore lucide n’y a pas cru plus d’une seconde…
Elle se réveillera sans doute trop tard, et dans un tardif remord de m’avoir fait miroité son célibat, n’osera pas récupérer mon numéro. C’est aussi bien comme ça.
13 mai 2009
Citation
"Ma petite quéquette
Sort de ma braguette
Je pisse et je pète
En montant chez Kate
Moralité:
Eau et gaz, à tous les étages..."
Bizarre ce Gainsbarre
Il est cool faut croire
Que de tout il en a rien à cirer
Enfin faut voir
Sort de ma braguette
Je pisse et je pète
En montant chez Kate
Moralité:
Eau et gaz, à tous les étages..."
Bizarre ce Gainsbarre
Il est cool faut croire
Que de tout il en a rien à cirer
Enfin faut voir
12 mai 2009
Au bar
Ce soir là, encore accoudé à un bar avec deux de mes meilleurs potes. Soir de semaine mais on commence à enquiller sévère. Sous l’épaisse fumée qui envahie ce lieu d’ordinaire non fumeur, l’un de mes 2 amis, qui a une copine depuis pas très longtemps, se met à frimer.
Cela peut se comprendre, la choppe fait suite à un longue période de disette et la nana est vraiment pas mal mais quand même, il se permet de nous la jouer un peu donneur de leçon et cela m’est fort désagréable. Dans la lourdeur de la salle enfumée, il est littéralement en train de taillader notre amour propre avec sa démonstration en 5 points du comportement féminin, je dois rassembler tout ce qu’il m’est donné de force de conviction afin de me retenir de le claquer sur place.
Non mais sans déconner, maintenant il croit tout savoir le mec. A l’entendre parler, il pourrait même te dire ce que pense une nana avant qu’elle ait amorcée ne serait-ce que le début d’une once de réflexion.
Personnellement, j’ai jamais rien compris aux femmes et suis au moins assez lucide pour le reconnaître. D’ailleurs mon pote maîtrise tellement le sujet qu’il se rend même pas compte que la fille lui fait faire à peu près ce qu’elle veut. Et c’est pas faute d’avoir essayé de le lui dire.
Concernant mon autre pote, je ne connais pas sa situation personnelle. Et à vrai dire cela m’importe peu.
Cela peut se comprendre, la choppe fait suite à un longue période de disette et la nana est vraiment pas mal mais quand même, il se permet de nous la jouer un peu donneur de leçon et cela m’est fort désagréable. Dans la lourdeur de la salle enfumée, il est littéralement en train de taillader notre amour propre avec sa démonstration en 5 points du comportement féminin, je dois rassembler tout ce qu’il m’est donné de force de conviction afin de me retenir de le claquer sur place.
Non mais sans déconner, maintenant il croit tout savoir le mec. A l’entendre parler, il pourrait même te dire ce que pense une nana avant qu’elle ait amorcée ne serait-ce que le début d’une once de réflexion.
Personnellement, j’ai jamais rien compris aux femmes et suis au moins assez lucide pour le reconnaître. D’ailleurs mon pote maîtrise tellement le sujet qu’il se rend même pas compte que la fille lui fait faire à peu près ce qu’elle veut. Et c’est pas faute d’avoir essayé de le lui dire.
Concernant mon autre pote, je ne connais pas sa situation personnelle. Et à vrai dire cela m’importe peu.
8 mai 2009
6 mai 2009
5 mai 2009
De concert
Ce soir petit concert bien sympa au Bataclan. Frais, dispo, je m’enfile des bières tout en profitant du spectacle. En me retournant, je crois apercevoir une amie, la ressemblance est troublante. Je dévisage la nana pendant plusieurs secondes et cela me met soudainement mal à l’aise, à nu. Comme si je laissais entrevoir l’intérieur de mon âme en la fixant dans les yeux. Comme si je lui révélais son évidente beauté d’un simple regard.
Alors qu’en fait il n’en est rien, j’essayais juste de m’assurer qu’il s’agissait bien d'elle. Or je m’étais fourvoyé. Enfin passons.
La fille me rend poliment mon regard, mais de façon un peu interloquée et finalement plutôt indifférente.
Devant moi, deux moches représentantes de la rockeuse en furie s’agitent comme des folles, visiblement emballées par ce groupe de jeunes ados pré pubères pour lequel elles ont consenti à faire la queue plus d’une heure et demie au point Fnac du coin. Et à aligner 30 euros qu’elles ont sûrement piqué dans le portefeuille maternel. Autour de moi, ça commence à sentir la sueur féminine, les bouffées d’œstrogène, cette odeur à la fois répugnante et terriblement excitante. Une fille passe dans mon dos et m’enfonce littéralement son sac à main dans le cul, sans s’excuser. Je me retourne comme pour lui signifier mon étonnement mais la garce est déjà loin : je rengaine donc mon air menaçant dans son fourreau, quelque peu dépité.
D’autres nanas dans l’assistance m’envisagent sans plus de conviction, comme si par mystérieuse alchimie elles avaient ressenti mon long célibat et avaient logiquement décidé de passer leur chemin. Je passe néanmoins une bonne soirée, en grande partie grâce au groupe qui a au moins le mérite d’être bon et de faire communiquer son plaisir au public.
Un dernier regard à la gente féminine en présence, qui ne me le rend pas, et je m’engouffre d’un pas certain dans le métro. Sur les quais, 3 jeunes filles de 18-19 ans assises à coté de moi conversent en se donnant un style. L’une parle notamment haut et fort de l’appartement d’un pote dans lequel elle aurait "baisé à la dernière soirée".
Cette histoire à moitié vraisemblable n’éveille que faiblement ma curiosité.
Alors qu’en fait il n’en est rien, j’essayais juste de m’assurer qu’il s’agissait bien d'elle. Or je m’étais fourvoyé. Enfin passons.
La fille me rend poliment mon regard, mais de façon un peu interloquée et finalement plutôt indifférente.
Devant moi, deux moches représentantes de la rockeuse en furie s’agitent comme des folles, visiblement emballées par ce groupe de jeunes ados pré pubères pour lequel elles ont consenti à faire la queue plus d’une heure et demie au point Fnac du coin. Et à aligner 30 euros qu’elles ont sûrement piqué dans le portefeuille maternel. Autour de moi, ça commence à sentir la sueur féminine, les bouffées d’œstrogène, cette odeur à la fois répugnante et terriblement excitante. Une fille passe dans mon dos et m’enfonce littéralement son sac à main dans le cul, sans s’excuser. Je me retourne comme pour lui signifier mon étonnement mais la garce est déjà loin : je rengaine donc mon air menaçant dans son fourreau, quelque peu dépité.
D’autres nanas dans l’assistance m’envisagent sans plus de conviction, comme si par mystérieuse alchimie elles avaient ressenti mon long célibat et avaient logiquement décidé de passer leur chemin. Je passe néanmoins une bonne soirée, en grande partie grâce au groupe qui a au moins le mérite d’être bon et de faire communiquer son plaisir au public.
Un dernier regard à la gente féminine en présence, qui ne me le rend pas, et je m’engouffre d’un pas certain dans le métro. Sur les quais, 3 jeunes filles de 18-19 ans assises à coté de moi conversent en se donnant un style. L’une parle notamment haut et fort de l’appartement d’un pote dans lequel elle aurait "baisé à la dernière soirée".
Cette histoire à moitié vraisemblable n’éveille que faiblement ma curiosité.
3 mai 2009
Bed Room
Réveillé en sursaut par le bruit d’un sms. Pas envie me lever, de rien. Je reste vautré dans la moiteur de ma chambre à demi éclairée par l’entrebâillement du volet Leroy Merlin. L’atmosphère est lourde, pesante, presque en suspens. Je laisse ma main se hasarder plus bas et me touche avec sévérité.
Je fais néanmoins attention de ne pas trop salir la personne profondément lovée à côté de moi. Et qui refusera d’admettre qu’elle avait suivie la scène avec application.
Je fais néanmoins attention de ne pas trop salir la personne profondément lovée à côté de moi. Et qui refusera d’admettre qu’elle avait suivie la scène avec application.
2 mai 2009
1 mai 2009
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