29 juin 2009

Solidays

Samedi dernier, rentré des Solidays à 4h du mat. J’ai traversé le bois de Boulogne tout seul, avec mon sac à dos sur les épaules.

Pas un bruit, pas une pute alentours, vision irréelle. Ça ne pouvait plus durer. Je me suis arrêté quelques minutes au bord d’un chemin et me suis branlé dans les fourrés une bonne fois pour toute, histoire de redonner au lieu tout le vice et toute la crasse humaine dont il semblait bizarrement orphelin ce soir là.

Un samedi soir. Même pas menacé par un ralentissement de voiture inopportun. Où va le monde.

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