Grippe A à l'école : un virus providentiel
Par Bernard Girard | Enseignant blogueur | 23/08/2009 | 11H13
" (...) L'opinion publique, manipulée sans relâche depuis plusieurs semaines par les médias à l'écoute de la moindre déclaration d'un ministre qui apparaît ici plus dans son rôle de porte-parole du gouvernement que de responsable de l'éducation, atteint un niveau de conditionnement qui lui fera considérer tout le reste comme négligeable voire indécent : négligeable, la suppression continue des postes d'enseignants (13 500 pour cette seule rentrée) malgré l'augmentation des effectifs scolaires ; négligeable, la publication en catimini, en pleine période de vacances, des décrets potentiellement désastreux sur la formation des enseignants ; négligeable, encore les lourdes sanctions prononcées, toujours pendant l'été, contre les enseignants « désobéisseurs », signe que l'actuel ministre ne renonce en rien à l'autoritarisme de son prédécesseur. (...) "
Rue89.com
27 décembre 2009
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Une sorte de consécration ...
RépondreSupprimer... ou alors la négligeabilité indécente, voire l'indécence négligeable tend à se répandre ... lancerais-tu un courant, peut-être même une mode ... ? ...