Assis à côté de ma petite cousine :
"La soupe à l'oseille c'est pour les demoiselles,
La soupe à l'oignon c'est pour les grands garçons."
Je ne sais pas si c'est moi qui ai l'esprit mal tourné mais je vois un double sens assez salace (mais pertinent) à cette comptine d'enfant...
30 décembre 2009
27 décembre 2009
CHIANT MAIS VOCABULAIREMENT INTERESSANT
Grippe A à l'école : un virus providentiel
Par Bernard Girard | Enseignant blogueur | 23/08/2009 | 11H13
" (...) L'opinion publique, manipulée sans relâche depuis plusieurs semaines par les médias à l'écoute de la moindre déclaration d'un ministre qui apparaît ici plus dans son rôle de porte-parole du gouvernement que de responsable de l'éducation, atteint un niveau de conditionnement qui lui fera considérer tout le reste comme négligeable voire indécent : négligeable, la suppression continue des postes d'enseignants (13 500 pour cette seule rentrée) malgré l'augmentation des effectifs scolaires ; négligeable, la publication en catimini, en pleine période de vacances, des décrets potentiellement désastreux sur la formation des enseignants ; négligeable, encore les lourdes sanctions prononcées, toujours pendant l'été, contre les enseignants « désobéisseurs », signe que l'actuel ministre ne renonce en rien à l'autoritarisme de son prédécesseur. (...) "
Rue89.com
Par Bernard Girard | Enseignant blogueur | 23/08/2009 | 11H13
" (...) L'opinion publique, manipulée sans relâche depuis plusieurs semaines par les médias à l'écoute de la moindre déclaration d'un ministre qui apparaît ici plus dans son rôle de porte-parole du gouvernement que de responsable de l'éducation, atteint un niveau de conditionnement qui lui fera considérer tout le reste comme négligeable voire indécent : négligeable, la suppression continue des postes d'enseignants (13 500 pour cette seule rentrée) malgré l'augmentation des effectifs scolaires ; négligeable, la publication en catimini, en pleine période de vacances, des décrets potentiellement désastreux sur la formation des enseignants ; négligeable, encore les lourdes sanctions prononcées, toujours pendant l'été, contre les enseignants « désobéisseurs », signe que l'actuel ministre ne renonce en rien à l'autoritarisme de son prédécesseur. (...) "
Rue89.com
25 décembre 2009
21 décembre 2009
19 décembre 2009
T'as Tout ?
Un bon moment maintenant que je viens de faire mon tatouage. Après quelques jours de censure personnelle, j'ai tout à coup ressenti le besoin d'en parler comme je vous l'écris aujourd'hui. Pour me soulager, me libérer, arrêter de me mentir à moi-même comme aux autres. Montrer qui je suis réellement.
Moi qui en avais depuis longtemps envie, je me suis dit qu'on pouvait tous mourir demain alors il valait mieux "vivre avec des remords que des regrets". Mais je nierais pas que j'ai commencé à flipper face au regard des autres. Eh oui je ne suis qu’un humain avec mes défauts, mes angoisses, mes humeurs, mes erreurs. Pourtant ce ne sont que des bandes noires à l’intérieur du biceps, sans signification particulière, mais on peut trouver ça très laid et allez aussi savoir ce à quoi cela pourrait faire penser. Et puis non en fait, les gens ont d’autres choses à foutre que se prendre la tête pour ça.
Faut dire qu'au départ, je voulais le faire juste pour moi. Un truc perso quoi. Mais vu qu’il dépasse de la manche lorsque je suis en t-shirt, il est plus visible que ce que je pensais. Chose que je n'avais pas forcément prévue. A moins de laisser le bras collé au corps mais vous avouerez que ce n’est pas forcément pratique...
Au moins cela fait relativiser le reste, tous les petits tracas du quotidien, et en fin de compte le tatouage revêt une fonction psychologique dans le sens où il m'apprend à m'assumer tel que je suis, à soutenir le regard extérieur. A contourner l’affranchissement de la normalité auquel je me suis trop longtemps plié. En résumé, à m’affirmer face aux autres, chose que je n'osais pas faire jusqu'à présent.
Bien sûr je ne suis pas suicidaire. Comme je sais qu’il y a de fortes chances que je bosse en chemise, ce que j’ai toujours fait, ça ne se verra jamais au taf. La sphère privée n’interférera donc pas sur la sphère professionnelle et ne me pénalisera pas inutilement. Mais ce n'est pas forcément évident de pouvoir marcher l’esprit libre dans la rue l’été, et puis vu mon cercle familial plutôt traditionnel ce n’était pas simple non plus à annoncer et à justifier, notamment face à des personnes d’une autre génération.
En tout cas cela m’a permis de me rendre compte d’une chose : la grande tolérance de mon cercle proche. Cela m’a même du coup rapproché des gens, donné plus envie de m’intéresser à eux, de les comprendre comme j’essaye de me comprendre moi-même tous les jours.
Et plus je réfléchis, plus je me dis que c'est comme une épreuve qu'on s'inflige inconsciemment pour s'endurcir, se forger le mental que l'on a pas.
Comme quoi, toute cette histoire n'est peut être qu'un mal pour bien.
J’espère juste qu'un jour ce ne sera pas l’inverse.
Moi qui en avais depuis longtemps envie, je me suis dit qu'on pouvait tous mourir demain alors il valait mieux "vivre avec des remords que des regrets". Mais je nierais pas que j'ai commencé à flipper face au regard des autres. Eh oui je ne suis qu’un humain avec mes défauts, mes angoisses, mes humeurs, mes erreurs. Pourtant ce ne sont que des bandes noires à l’intérieur du biceps, sans signification particulière, mais on peut trouver ça très laid et allez aussi savoir ce à quoi cela pourrait faire penser. Et puis non en fait, les gens ont d’autres choses à foutre que se prendre la tête pour ça.
Faut dire qu'au départ, je voulais le faire juste pour moi. Un truc perso quoi. Mais vu qu’il dépasse de la manche lorsque je suis en t-shirt, il est plus visible que ce que je pensais. Chose que je n'avais pas forcément prévue. A moins de laisser le bras collé au corps mais vous avouerez que ce n’est pas forcément pratique...
Au moins cela fait relativiser le reste, tous les petits tracas du quotidien, et en fin de compte le tatouage revêt une fonction psychologique dans le sens où il m'apprend à m'assumer tel que je suis, à soutenir le regard extérieur. A contourner l’affranchissement de la normalité auquel je me suis trop longtemps plié. En résumé, à m’affirmer face aux autres, chose que je n'osais pas faire jusqu'à présent.
Bien sûr je ne suis pas suicidaire. Comme je sais qu’il y a de fortes chances que je bosse en chemise, ce que j’ai toujours fait, ça ne se verra jamais au taf. La sphère privée n’interférera donc pas sur la sphère professionnelle et ne me pénalisera pas inutilement. Mais ce n'est pas forcément évident de pouvoir marcher l’esprit libre dans la rue l’été, et puis vu mon cercle familial plutôt traditionnel ce n’était pas simple non plus à annoncer et à justifier, notamment face à des personnes d’une autre génération.
En tout cas cela m’a permis de me rendre compte d’une chose : la grande tolérance de mon cercle proche. Cela m’a même du coup rapproché des gens, donné plus envie de m’intéresser à eux, de les comprendre comme j’essaye de me comprendre moi-même tous les jours.
Et plus je réfléchis, plus je me dis que c'est comme une épreuve qu'on s'inflige inconsciemment pour s'endurcir, se forger le mental que l'on a pas.
Comme quoi, toute cette histoire n'est peut être qu'un mal pour bien.
J’espère juste qu'un jour ce ne sera pas l’inverse.
17 décembre 2009
Je vous le dis putain, putain vous m'aurez plus
Je n'arrive pas à savoir pourquoi je trouve cette photo tellement classe et simple à la fois. Peut être le noir et blanc, ou le Trilby en arrière, qui sait.
Même si l'on n'est pas obligé d'apprécier le personnsage, on ne peut pas nier sa sincérité.
Même si l'on n'est pas obligé d'apprécier le personnsage, on ne peut pas nier sa sincérité.
15 décembre 2009
Insuffisances rénales
Tiens pour une fois je vais parler un peu de moi, et me plaindre un peu plus, ça changera. Mais pour faire simple et vous éviter de lire tout ce qui va suivre on pourra résumer ça comme ça : plus je remplie ce blog, plus ma vie semble se vider de sa substance.
Sinon, pour les plus courageux, let's go...
Ayant toujours été surbooké par des études plus que prenantes, pas très passionnantes, raisonnablement au dessus de mes capacités, mais correctement achevées grâce à un petit peu d’abnégation et beaucoup d’inconscience, me voilà plongé depuis quelques mois dans la dure réalité du monde de travail. La réalité du foutage que dalle surtout, mise à part dater des filles et passer des entretiens d’embauche à l’occasion. Avec le même succès d’ailleurs.
Le pire, c'est que le problème ne viendrait pas de mes ‘compétences’ (acquises à coups de trois versements annuels de 8000€ encore heureux) ni de ma gueule de non français mais bien d’une « insuffisance de caractère »… comme s’il fallait que je leur fasse des claquettes (sur le bureau) ou que je leur lèche le sboub (sous le bureau) pour qu’ils daignent m’exploiter 50h/semaine pour 26K€ annuels primes comprises. A ce prix là il faut même avaler, c’est recommandé parait il.
Enfin ça rapportera toujours plus que les stages payés 2 tiers du SMIC sans vacances, et bien plus que de recevoir 3 fois par jour des mails de réponse négative au ton impersonnel pour des offres dont je ne me souviens plus tellement j’ai postulé.
Le pompon étant unanimement décroché par celui-ci :
_____________________________________________
De : Letter [letters@route.monster.com]
Date d'envoi : mardi 17 novembre 2009 15:40
À : M. Négligeable Indécent
Objet : Réponse à votre candidature
Bonjour,
Après étude de l'ensemble des dossiers reçus pour notre offre, nous vous informons n'avoir finalement pas retenu votre candidature. Certains dossiers ont en effet plus retenu notre attention.
Nous vous remercions toutefois de nous avoir adressé votre CV. Nous vous souhaitons tous nos voeux de succès dans la suite de vos recherches.
Cordialement.
Letter Value: 148217-23A406
(Mais putain t’écris à qui mec ? Je sais même pas de quelle société et de quelle offre on parle !!)
_____________________________________________
J’aurais dû faire plombier au lieu de rêver de Grandes Ecoles, au moins ça aurait été plus rentable, pas besoin de faire la pute (Question récurrente du recruteur : « Combien tu prends ? »). Et installé à mon compte je me serais fait beaucoup plus d’oseille (sûr que quand on facture 1000€ l’après midi de travail, y’a de quoi se goinfrer mon salo).
Ennui rimant avec conneries, j’ai remplacé les dissertations et autres études de cas par l’ingurgitage presque quotidien d’une bonne bouteille de vin et ne m’en porte plus mal pour l’instant. J’achète aussi quelquefois des chapeaux que je ne mettrai pas, me fais faire des tatouages que je ne montrerai pas et projette des voyages que je ne ferai pas.
La fin d’année arrivant, en une heure top chrono on peut faire la revue journalière de tous les sites de recrutement répertoriés sur la toile et parfois, les jours de chance, on peut renvoyer jusqu’à 4 candidatures en 10 minutes en utilisant peu ou prou la même lettre de motive. De toute façon rien ne sert de se casser le cul, j’ai déjà testé la lettre truffée de fautes d’orthographes avec en prime incrusté en filigranes les mots ‘bites’, ‘salope’, j’en passe et des meilleures… et bien croyez moi ou non j’ai eu un entretien. Comme quoi on peut se torcher avec nos ‘LM’, seul le ‘CV’ compte.
Le reste de la journée se passe à télécharger des séries ou des musiques aux noms improbables (« Brian Jonestown Massacre », « How I Met You Mother », etc..), à passer sur l’antenne de Oui FM présenter des chansons piochées au hasard dans leur setlist, à attendre le petit journal comme seule distraction valable de la journée.
Tout me glisse entre les doigts, tout semble fuir, ma jeunesse, mon envie. Mes amis. Me voici contraint à moisir ici, à reconstruire ma vie. Petit problème de scénar, retour à la case départ.
Autant se faire un bon pétard.
Je perds vraiment mon temps, en plus de mon argent.
Sinon, pour les plus courageux, let's go...
Ayant toujours été surbooké par des études plus que prenantes, pas très passionnantes, raisonnablement au dessus de mes capacités, mais correctement achevées grâce à un petit peu d’abnégation et beaucoup d’inconscience, me voilà plongé depuis quelques mois dans la dure réalité du monde de travail. La réalité du foutage que dalle surtout, mise à part dater des filles et passer des entretiens d’embauche à l’occasion. Avec le même succès d’ailleurs.
Le pire, c'est que le problème ne viendrait pas de mes ‘compétences’ (acquises à coups de trois versements annuels de 8000€ encore heureux) ni de ma gueule de non français mais bien d’une « insuffisance de caractère »… comme s’il fallait que je leur fasse des claquettes (sur le bureau) ou que je leur lèche le sboub (sous le bureau) pour qu’ils daignent m’exploiter 50h/semaine pour 26K€ annuels primes comprises. A ce prix là il faut même avaler, c’est recommandé parait il.
Enfin ça rapportera toujours plus que les stages payés 2 tiers du SMIC sans vacances, et bien plus que de recevoir 3 fois par jour des mails de réponse négative au ton impersonnel pour des offres dont je ne me souviens plus tellement j’ai postulé.
Le pompon étant unanimement décroché par celui-ci :
_____________________________________________
De : Letter [letters@route.monster.com]
Date d'envoi : mardi 17 novembre 2009 15:40
À : M. Négligeable Indécent
Objet : Réponse à votre candidature
Bonjour,
Après étude de l'ensemble des dossiers reçus pour notre offre, nous vous informons n'avoir finalement pas retenu votre candidature. Certains dossiers ont en effet plus retenu notre attention.
Nous vous remercions toutefois de nous avoir adressé votre CV. Nous vous souhaitons tous nos voeux de succès dans la suite de vos recherches.
Cordialement.
Letter Value: 148217-23A406
(Mais putain t’écris à qui mec ? Je sais même pas de quelle société et de quelle offre on parle !!)
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J’aurais dû faire plombier au lieu de rêver de Grandes Ecoles, au moins ça aurait été plus rentable, pas besoin de faire la pute (Question récurrente du recruteur : « Combien tu prends ? »). Et installé à mon compte je me serais fait beaucoup plus d’oseille (sûr que quand on facture 1000€ l’après midi de travail, y’a de quoi se goinfrer mon salo).
Ennui rimant avec conneries, j’ai remplacé les dissertations et autres études de cas par l’ingurgitage presque quotidien d’une bonne bouteille de vin et ne m’en porte plus mal pour l’instant. J’achète aussi quelquefois des chapeaux que je ne mettrai pas, me fais faire des tatouages que je ne montrerai pas et projette des voyages que je ne ferai pas.
La fin d’année arrivant, en une heure top chrono on peut faire la revue journalière de tous les sites de recrutement répertoriés sur la toile et parfois, les jours de chance, on peut renvoyer jusqu’à 4 candidatures en 10 minutes en utilisant peu ou prou la même lettre de motive. De toute façon rien ne sert de se casser le cul, j’ai déjà testé la lettre truffée de fautes d’orthographes avec en prime incrusté en filigranes les mots ‘bites’, ‘salope’, j’en passe et des meilleures… et bien croyez moi ou non j’ai eu un entretien. Comme quoi on peut se torcher avec nos ‘LM’, seul le ‘CV’ compte.
Le reste de la journée se passe à télécharger des séries ou des musiques aux noms improbables (« Brian Jonestown Massacre », « How I Met You Mother », etc..), à passer sur l’antenne de Oui FM présenter des chansons piochées au hasard dans leur setlist, à attendre le petit journal comme seule distraction valable de la journée.
Tout me glisse entre les doigts, tout semble fuir, ma jeunesse, mon envie. Mes amis. Me voici contraint à moisir ici, à reconstruire ma vie. Petit problème de scénar, retour à la case départ.
Autant se faire un bon pétard.
Je perds vraiment mon temps, en plus de mon argent.
13 décembre 2009
Je te donne la plume, moi j'en veux plus
Je suis là plutôt en mode looser et je gratte quelques accords assis sur la terrasse. Je prends un peu le soleil, ma guitare sèche aussi, tranquille.
Un oiseau se pose sur le rebord et j’arrête de jouer, je ne bouge plus. La bestiole reste elle aussi immobile mais ne peut s'empêcher de secouer la tête dans tous les sens. Elle a le plumage noir et gris, le cou plutôt fin par rapport au reste du corps, et lève de temps en temps une patte comme pour la dégourdir.
A force de l’observer fixement, je commence à en avoir mal aux yeux. J’ai l’impression qu'elle n’ose pas me regarder, bien qu'elle le voudrait, et que c’est la raison pour laquelle elle tourne sans cesse la tête sans aller complètement dans ma direction. J’essaye alors de m’en approcher mais elle s’échappe sans coup férir. Un envol soudain et majestueux à la fois, d’une fluidité sans pareille, la faisant littéralement s'évanouir dans un océan d’air.
Parterre, une plume semble s’être égaré. Je la ramasse et la caresse lentement. Sa douceur me chatouille les doigts et me titille les narines. Je la laisse tomber dans le vide, la regarde danser et tanguer à la fois. Son image diminue jusqu’à disparaître noyée dans le bitume.
Je sombre ensuite dans un coma hypnotique mais la sonnerie du portable me sort brusquement de ma porteur. Mes parents appellent.
Je laisse sonner et m’allume une clope puis me tape une queue.
Un oiseau se pose sur le rebord et j’arrête de jouer, je ne bouge plus. La bestiole reste elle aussi immobile mais ne peut s'empêcher de secouer la tête dans tous les sens. Elle a le plumage noir et gris, le cou plutôt fin par rapport au reste du corps, et lève de temps en temps une patte comme pour la dégourdir.
A force de l’observer fixement, je commence à en avoir mal aux yeux. J’ai l’impression qu'elle n’ose pas me regarder, bien qu'elle le voudrait, et que c’est la raison pour laquelle elle tourne sans cesse la tête sans aller complètement dans ma direction. J’essaye alors de m’en approcher mais elle s’échappe sans coup férir. Un envol soudain et majestueux à la fois, d’une fluidité sans pareille, la faisant littéralement s'évanouir dans un océan d’air.
Parterre, une plume semble s’être égaré. Je la ramasse et la caresse lentement. Sa douceur me chatouille les doigts et me titille les narines. Je la laisse tomber dans le vide, la regarde danser et tanguer à la fois. Son image diminue jusqu’à disparaître noyée dans le bitume.
Je sombre ensuite dans un coma hypnotique mais la sonnerie du portable me sort brusquement de ma porteur. Mes parents appellent.
Je laisse sonner et m’allume une clope puis me tape une queue.
10 décembre 2009
Led
Une fois, j’ai simulé l’orgasme avec ma coloc dans le lit de mon coloc. Intéressant. Mais pas rassurant.
Quelques fois, j’ai voulu de me tirer une balle tellement je me trouvais con. Et puis je me disais que si je l’étais vraiment je me serais fait plus de filles que ça.
A chaque fois, j’ai eu envie de remercier le rock d’être là, simplement là. Car lui seul redonne la foi.
Je suis dazed mais pas encore confused. Ou Peut être bien les deux à la fois.
Quelques fois, j’ai voulu de me tirer une balle tellement je me trouvais con. Et puis je me disais que si je l’étais vraiment je me serais fait plus de filles que ça.
A chaque fois, j’ai eu envie de remercier le rock d’être là, simplement là. Car lui seul redonne la foi.
Je suis dazed mais pas encore confused. Ou Peut être bien les deux à la fois.
9 décembre 2009
Elles sont aussi mauvaises qu'elles sont bonnes
De 2goldfish, posté le 17.07.08 à 01:38
"(…)j'ai de la sympathie pour elles depuis le jour ou j'ai diné avec la sœur d'une Plasticine. Elle m'a avoué à demi mot que sa sœur jouait dans un groupe. 'Lequel ?' lui demandai-je en toute candeur. Elle avoue dans un murmure puis, voyant mon visage se déformer dans une tentative polie d'afficher une expression neutre, elle ajoute 'non mais c'est bon, elle sait qu'elle fait de la merde'. Je trouve ça sain."
"(…)j'ai de la sympathie pour elles depuis le jour ou j'ai diné avec la sœur d'une Plasticine. Elle m'a avoué à demi mot que sa sœur jouait dans un groupe. 'Lequel ?' lui demandai-je en toute candeur. Elle avoue dans un murmure puis, voyant mon visage se déformer dans une tentative polie d'afficher une expression neutre, elle ajoute 'non mais c'est bon, elle sait qu'elle fait de la merde'. Je trouve ça sain."
8 décembre 2009
Mais Elle Est Trop Incommensurablement Conne
MOI : Salut, écoute comme je vois que ça fait un moment qu'il y a silence radio, j'en conclus logiquement que tu n'étais pas intéressée, dommage on ne se connaitra surement jamais
ELLE: c sur ke le silence radio comme tu di vien ke de moi
MOI: euh... oui, non ?
ELLE: loooool
MOI: écoute je sais pas je t'avais laissé un message au départ mais comme tu n'y as jamais répondu j'en ai logiquement conclu que tu n'étais pas intéréssée plus que ça il me semble..
ELLE: croi ce ke tu veux, j'ai pas envi de me prendre la tete pr un mec ke je connai pas
MOI: ola je te demandais pas de te prendre la tête, juste de me répondre c'est tout, c'est quand même la moindre des choses, non ?
ELLE: fo dir ke ten donne pas vraiment lenvi la
MOI : c'est sûr que c'est pas vraiment la meilleure façon de démarrer mais, en même temps, c'est peut être moi le fautif dans l'histoire ? enfin si tu ne me comprends pas vaut peut être mieux en rester là.
déjà si tu t'énerves alors qu'on commence à peine à se parler...
situation assez comique d'ailleurs
aller salut
ELLE: en tou k je remark que ten vau pas la paine
MOI: merci c'est sympa
ELLE: de rien
ELLE: c sur ke le silence radio comme tu di vien ke de moi
MOI: euh... oui, non ?
ELLE: loooool
MOI: écoute je sais pas je t'avais laissé un message au départ mais comme tu n'y as jamais répondu j'en ai logiquement conclu que tu n'étais pas intéréssée plus que ça il me semble..
ELLE: croi ce ke tu veux, j'ai pas envi de me prendre la tete pr un mec ke je connai pas
MOI: ola je te demandais pas de te prendre la tête, juste de me répondre c'est tout, c'est quand même la moindre des choses, non ?
ELLE: fo dir ke ten donne pas vraiment lenvi la
MOI : c'est sûr que c'est pas vraiment la meilleure façon de démarrer mais, en même temps, c'est peut être moi le fautif dans l'histoire ? enfin si tu ne me comprends pas vaut peut être mieux en rester là.
déjà si tu t'énerves alors qu'on commence à peine à se parler...
situation assez comique d'ailleurs
aller salut
ELLE: en tou k je remark que ten vau pas la paine
MOI: merci c'est sympa
ELLE: de rien
6 décembre 2009
"Sick, sick, sick"
Putain. Malade comme chien. Mais c’est rien. 3 jours que je me trimballe cette rhinopharyngite de merde. J’ai l’impression d’avoir un four crématoire au fond de la gorge et une enclume à la place du cerveau. J’en dors plus la nuit et commence à délirer sévère.
En plus j’entends baiser dans les chambres de mes colocs et n’ai même plus la force ni l’envie de bander. Je vais devenir fou, à défaut d'être déjà mou.
Me voilà enfermé dans ma chambrée, contraint à l’immobilité, emprisonné dans mes logorrhées.
Heureusement, j’en ressortirai.
En plus j’entends baiser dans les chambres de mes colocs et n’ai même plus la force ni l’envie de bander. Je vais devenir fou, à défaut d'être déjà mou.
Me voilà enfermé dans ma chambrée, contraint à l’immobilité, emprisonné dans mes logorrhées.
Heureusement, j’en ressortirai.
3 décembre 2009
Pause
Pause, mi-temps du jeu, interruption de la partie. Envie de s’éloigner, de s’enlacer, de se refaire le film de ces mois passés à brasser du vent, à croire, à décevoir, à récuser le probable, à envisager l’improbable, à trouver ça presque normal.
Je marche sur courant alternatif pour économiser les batteries, je suis parfois en mode veille aussi, mi homme mi zombie. Les rues me semblent vides et peuplées à la fois, les gens, apprivoisés par l’inutile et perdus dans le nécessaire, les masses, esclaves de leurs initiatives et libres de leurs oppressions. Les âmes, pressées par le bonheur et apaisées dans l’horreur.
Une étrange impression de ressentiment et de détachement, un savant cocktail d’énergisants et de tranquillisants.
J'en viens sérieusement à me moquer du plus respectable pour mieux me préoccuper du plus détestable. J’en déduis que ce moment est à peu près formidable et tente de m’y tenir comme on tient à sa préchauffe avant d’aller en boite.
La négligence est un puissant anesthésiant au dramatique et je crains de ne plus pouvoir m’en passer : entre deux reproches assénés, trois coups de poing évités, quatre hymens déchirés et tout un tas de substances ingurgitées, rien de ne vaut la Gainsbarre vérité.
Je marche sur courant alternatif pour économiser les batteries, je suis parfois en mode veille aussi, mi homme mi zombie. Les rues me semblent vides et peuplées à la fois, les gens, apprivoisés par l’inutile et perdus dans le nécessaire, les masses, esclaves de leurs initiatives et libres de leurs oppressions. Les âmes, pressées par le bonheur et apaisées dans l’horreur.
Une étrange impression de ressentiment et de détachement, un savant cocktail d’énergisants et de tranquillisants.
J'en viens sérieusement à me moquer du plus respectable pour mieux me préoccuper du plus détestable. J’en déduis que ce moment est à peu près formidable et tente de m’y tenir comme on tient à sa préchauffe avant d’aller en boite.
La négligence est un puissant anesthésiant au dramatique et je crains de ne plus pouvoir m’en passer : entre deux reproches assénés, trois coups de poing évités, quatre hymens déchirés et tout un tas de substances ingurgitées, rien de ne vaut la Gainsbarre vérité.
2 décembre 2009
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