Ce soir là je dors ma bouteille de bière à la main. Dans un demi-sommeil, demi bonheur. Je la serre très fort contre moi et rien ne semble pouvoir perturber mon subconscient. Sa présence me rassure, me conforte, elle me protège du mauvais sort.
J’aurais aimé la savourer comme il se doit, comme elle aurait mérité de l’être. Mais au lieu de cela je n’ai fait que la déglinguer prestement comme il en est advenu de tant d’autres. Elle n’a pas mérité ça et sa déception m’accable de remords. Elle semble souillée, meurtrie, mais ne peut se dépêtrer de mes griffes.
Elle est prise, elle lutte. Mais goûte déjà aux joies du désespoir.
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