25 avril 2009

Mal

J’ai encore trop pris de coups. Je panse mes plaies comme il faut. Dans un état presque second, je laisse ma dépouille épouser lourdement le divin divan. Impossibilité de me lever, de faire le moindre geste, je suis comme un paraplégique éveillé. Un mutilé de guerre.
Dans un étrange effort, je tente une dernière élévation mais mon corps insensible me rappelle brutalement à mon invalidité.
« Soit sage ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ».

Une certaine notion de la gueule de bois, c’est tout ce qu’il me reste de cette journée.

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