26 novembre 2009

Classique

Je suis en train de me bourrer la gueule. C’est comme ça, c’est un fait. Rien à faire. Juste subir. Regarder le ciel s’obscurcir autour de soi, les êtres se dissoudre dans le marasme ambiant, sentir l’ivresse envahir le subconscient, et laisser le conscient songer à des choses improbables.
Juste oublier, ne serait ce qu’un instant. Un instant d’éternité.

J’ai bien merdé une fois de plus, le perso comme le pro. Le pro d’abord, le plus important en premier. 5ème entretien. La nana, bonne comme c’est pas permis mais aussi souriante qu’une parisienne privée de shopping, me fait passer un test mathématique pour gosse de 12 ans. Visiblement déconcentré, perturbé par je ne sais quel élément non identifié, je foire dès la première question.
Merci, au revoir.

Le perso ? Une autre nana, bien 3 ans de moins que moi, une véritable déesse, copine d’une copine que je choppe sans forcer, naturellement, presque trop facilement. Sauf que dans ces cas là y’a toujours un hic. Un hic vicieux, laid, acharné, qui torture notre amour propre pour mieux s'en délecter. Le hic de la réalité.
Généralement ça s’appelle le silence radio. Et ça tempère promptement les emballements prématurés.

Pourtant quelque chose aurait dû me mettre la puce à l’oreille puisque souvent les gens qui m’intéressent ne sont pas intéressés. La situation inverse étant également vérifiée. Comble de l’incompatibilité.

Classique.

Je suis décidément négligeable, et même pas indécent.

1 commentaire:

  1. Tu ne serais pas marqué par ton titre, par hasard ...?
    Change-le, ça vaut le coup d'essayer non ? entre deux bourrages de gueule ...
    ;-)

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