15 novembre 2009

Tard

Je rentre ce soir. Tard. Après une soirée classique, une soirée de mondanités, abrégée. Une soirée de fin de semaine où tout le monde reste décidément et désespérément trop sage. Pas la moindre amorce d’approche. Moche.

J’avance dans la ville, dans la pénombre éclairée ; une ambiance qui donne le cafard et le frisson à la fois. Une ambiance mystérieuse et pourtant faussée.
Je rentre passablement éméché et je marche derrière ces deux bourgeoises de 18 ans dont les petits culs me donnent une gaule d’enfer, l’envie de les violer sur place. Comme ces deux nanas qui m’avaient abordées une fois dans le métro, la fiole à la main, qui n’avaient pas 16 ans, prétendaient en avoir 22, et voulaient soit disant faire « un truc à trois » avec moi. Des petites putes.
Mais je divague.

Je reviens donc à ma balade dans les rues pas mal famées de l’ouest parisien. Rues désertes et imprévisibles à la fois. Déroutantes parfois. A chaque fois, lorsque j’ai un peu bu et que je rentre seul chez moi, j’ai en effet la désagréable impression que tous les couples du coin se sont donnés rendez vous dans la rue pour me faire chier en se roulant des putains de pelle bien profondes en face de ma gueule, ou même en se paluchant parfois. C’est dégueulasse.
Aucun respect pour les gars qui tentent de regagner leur appart pénards.

Un jour ça finira mal cette histoire.

3 commentaires:

  1. Oui mais t'es marrant toi !!!

    Les filles sympas qui te proposent de bons plans tu n'en veux pas...ce sont des pétasses, dis-tu !

    Négligeable : peut-être faut-il résoudre tes contradictions et simplement respecter les filles qui ont envie de s'amuser (comme toi).

    Et tu verras tout ce passera bien. ;o)

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  2. Je ne traite de 'putes' que celles qui se foutent ouvertement de ma gueule.
    Les autres, je les respecte toutes. Peut être même trop parfois.

    Faut pas croire.

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