Elle est là et s’enlace strictement autour de mon corps. Elle me noue la gorge avec son sex-appeal et j’aime ça. Ma langue entre ses lèvres, ses cuisses entre les miennes, mon érection apparente teintée de fausse méchanceté.
J’ai tout fait comme il fallait, j’ai mimé le désespoir, feinté l’innocence, replongé dans l’adolescence. Mais tout cela n’y a rien changé : elle s’est rhabillée avec application, a fourré le billet dans sa chatte puis s’est empressée de partir.
25 avril 2009
Mal
J’ai encore trop pris de coups. Je panse mes plaies comme il faut. Dans un état presque second, je laisse ma dépouille épouser lourdement le divin divan. Impossibilité de me lever, de faire le moindre geste, je suis comme un paraplégique éveillé. Un mutilé de guerre.
Dans un étrange effort, je tente une dernière élévation mais mon corps insensible me rappelle brutalement à mon invalidité.
« Soit sage ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ».
Une certaine notion de la gueule de bois, c’est tout ce qu’il me reste de cette journée.
Dans un étrange effort, je tente une dernière élévation mais mon corps insensible me rappelle brutalement à mon invalidité.
« Soit sage ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ».
Une certaine notion de la gueule de bois, c’est tout ce qu’il me reste de cette journée.
24 avril 2009
Ma beer
Ce soir là je dors ma bouteille de bière à la main. Dans un demi-sommeil, demi bonheur. Je la serre très fort contre moi et rien ne semble pouvoir perturber mon subconscient. Sa présence me rassure, me conforte, elle me protège du mauvais sort.
J’aurais aimé la savourer comme il se doit, comme elle aurait mérité de l’être. Mais au lieu de cela je n’ai fait que la déglinguer prestement comme il en est advenu de tant d’autres. Elle n’a pas mérité ça et sa déception m’accable de remords. Elle semble souillée, meurtrie, mais ne peut se dépêtrer de mes griffes.
Elle est prise, elle lutte. Mais goûte déjà aux joies du désespoir.
J’aurais aimé la savourer comme il se doit, comme elle aurait mérité de l’être. Mais au lieu de cela je n’ai fait que la déglinguer prestement comme il en est advenu de tant d’autres. Elle n’a pas mérité ça et sa déception m’accable de remords. Elle semble souillée, meurtrie, mais ne peut se dépêtrer de mes griffes.
Elle est prise, elle lutte. Mais goûte déjà aux joies du désespoir.
23 avril 2009
Au club
On ne devrait jamais aller tout seul dans un club med peu fréquenté. Un cadre idyllique, une température à faire péter les plus beaux décolletés, mais une étiquette constamment collée au front sur laquelle il est marqué en grand : « looser venu seul en mode en gros crevard ».
Je fais connaissance avec ce gars au bord de la piscine qui a l’air autant en recherche de sexe que moi et qui est introduit auprès des ‘jeunes’ de l’hôtel mais ne m’introduit pas. Ses connaissances se contentent de me répondre poliment et leur timidité feinte bloque toute tentative de rapprochement de ma part.
C’est troublant comme les personnes intimidées peuvent être les plus intimidantes. Vous entamez la conversion et elles ne vous répondent pas. Ou à peine. Vous parlez à un être immobile, presque inerte mais bien vivant et qui reste quand même planté là afin de profiter de votre gène apparente.
Le lascar s’est déjà serré une fille, un peu jeune, plutôt naïve, mais assez mignonne. Et ce soir il en vise une autre, sans se préoccuper du profond dégoût qu’il est en train de provoquer chez sa précédente conquête. Cette dernière me lance d’ailleurs des regards aussi noirs qu’il soit possible de l’être. Comme si, étant son pote du moment, j’étais par la même occasion le complice privilégié de ses débauches.
Et pourquoi pas son maître spirituel pendant qu’on y est. Quelle conne.
Malheureusement pour moi je suis loin de mériter tout le vice qu’elle semble m’attribuer. Et mon ami aussi finalement puisque la serveuse qu’il convoite, ayant déjà trouvé son toyboy pour la semaine, l’éconduit fermement.
Ce soir-là il est rentré la queue entre les jambes. Cette ordure qui n’a rien fait de tout le séjour pour m’aider à tremper mon bout l’avait bien mérité.
Et pourtant il ne le paiera même pas les jours suivants.
Je fais connaissance avec ce gars au bord de la piscine qui a l’air autant en recherche de sexe que moi et qui est introduit auprès des ‘jeunes’ de l’hôtel mais ne m’introduit pas. Ses connaissances se contentent de me répondre poliment et leur timidité feinte bloque toute tentative de rapprochement de ma part.
C’est troublant comme les personnes intimidées peuvent être les plus intimidantes. Vous entamez la conversion et elles ne vous répondent pas. Ou à peine. Vous parlez à un être immobile, presque inerte mais bien vivant et qui reste quand même planté là afin de profiter de votre gène apparente.
Le lascar s’est déjà serré une fille, un peu jeune, plutôt naïve, mais assez mignonne. Et ce soir il en vise une autre, sans se préoccuper du profond dégoût qu’il est en train de provoquer chez sa précédente conquête. Cette dernière me lance d’ailleurs des regards aussi noirs qu’il soit possible de l’être. Comme si, étant son pote du moment, j’étais par la même occasion le complice privilégié de ses débauches.
Et pourquoi pas son maître spirituel pendant qu’on y est. Quelle conne.
Malheureusement pour moi je suis loin de mériter tout le vice qu’elle semble m’attribuer. Et mon ami aussi finalement puisque la serveuse qu’il convoite, ayant déjà trouvé son toyboy pour la semaine, l’éconduit fermement.
Ce soir-là il est rentré la queue entre les jambes. Cette ordure qui n’a rien fait de tout le séjour pour m’aider à tremper mon bout l’avait bien mérité.
Et pourtant il ne le paiera même pas les jours suivants.
22 avril 2009
Titre
J’ai toujours été une grosse merde pour trouver un bon titre. Un titre accrocheur, un titre qui file la gaule.
Un titre, cher lecteur, qui te donne envie de te bouger le slip et de lire mes posts dont normalement tu n’aurais absolument rien à foutre.
Un titre, cher lecteur, qui te donne envie de te bouger le slip et de lire mes posts dont normalement tu n’aurais absolument rien à foutre.
21 avril 2009
19 avril 2009
L'avocate
Ça fait plus d’une semaine que je n’ai pas de nouvelles de Laura, et à vrai dire, j’en suis de moins en moins affligé. Je l’avais rencontrée par l’intermédiaire d’un ami commun lors d'un restau d’anniversaire auquel on avait été invité tous les deux. Et on avait tout de suite accroché. Rapidement accroché mais accroché quand même. Bizarrement, je ne me souviens plus comment et par qui, mais j’avais rapidement été prévenu pendant la soirée qu’elle était célibataire.
Pour tenter d'aller plus loin, je prétexte quelques jours plus tard un conseil professionnel qu’elle pourrait me donner et propose de la rejoindre un soir à la sortie du bureau. Après un premier rendez-vous reporté pour cause d’emploi du temps, on se cale finalement dans un bar du côté de Beaubourg.
Tout se passe bien. Elle me raconte sa vie et me permet de savoir qu’elle travaille beaucoup et sort peu, sous entendu qu’elle a une vie sociale des plus limitées et que ça fait peut être longtemps qu’elle s’est pas faite prendre en levrette dans le recoin d’une porte cochère (je m’imagine très bien la scène et ne peut m’empêcher de me raidir en écrivant ces quelques lignes, comme quoi l’imagination vaut tous les John B Root du monde). Le verre se termine et je pars sur une bonne impression concernant la tenue de ma prestation : sérieuse et appliquée, sincère et parfois drôle, sans faux pas mais peut sûrement mieux faire.
3 jours passent et je me résous à lui envoyer un sms lui demandant comment elle va et lui expliquant que j’aurais encore besoin de la revoir d’ici peu. Pas de réponse.
5 jours plus tard je la rappelle finalement sur son portable :
- « Allo ? Euh… (une voix résolument masculine me répond) je ne suis pas sur le portable de Laure ?
- Si mec.
- Euh… vous pourriez lui dire que j’ai appelé ?
- Ouais d’acc mec. »
Pris de cours, j’ai été minable. Et j’ai envie péter le nez à ce petit connard qui me répond en se foutant de ma gueule.
Connard. Putain on répond pas sur le portable de quelqu’un d’autre ça se fait pas merde.
Je ne rappellerai plus alors.
Pour tenter d'aller plus loin, je prétexte quelques jours plus tard un conseil professionnel qu’elle pourrait me donner et propose de la rejoindre un soir à la sortie du bureau. Après un premier rendez-vous reporté pour cause d’emploi du temps, on se cale finalement dans un bar du côté de Beaubourg.
Tout se passe bien. Elle me raconte sa vie et me permet de savoir qu’elle travaille beaucoup et sort peu, sous entendu qu’elle a une vie sociale des plus limitées et que ça fait peut être longtemps qu’elle s’est pas faite prendre en levrette dans le recoin d’une porte cochère (je m’imagine très bien la scène et ne peut m’empêcher de me raidir en écrivant ces quelques lignes, comme quoi l’imagination vaut tous les John B Root du monde). Le verre se termine et je pars sur une bonne impression concernant la tenue de ma prestation : sérieuse et appliquée, sincère et parfois drôle, sans faux pas mais peut sûrement mieux faire.
3 jours passent et je me résous à lui envoyer un sms lui demandant comment elle va et lui expliquant que j’aurais encore besoin de la revoir d’ici peu. Pas de réponse.
5 jours plus tard je la rappelle finalement sur son portable :
- « Allo ? Euh… (une voix résolument masculine me répond) je ne suis pas sur le portable de Laure ?
- Si mec.
- Euh… vous pourriez lui dire que j’ai appelé ?
- Ouais d’acc mec. »
Pris de cours, j’ai été minable. Et j’ai envie péter le nez à ce petit connard qui me répond en se foutant de ma gueule.
Connard. Putain on répond pas sur le portable de quelqu’un d’autre ça se fait pas merde.
Je ne rappellerai plus alors.
18 avril 2009
Foot Féminin
« Faut il en arriver là pour que vous veniez nous voir jouer ? »
Là c'est tout de suite plus intéressant...
Là c'est tout de suite plus intéressant...
17 avril 2009
Metro
J’aime observer les gens sur le quai du métro, calmement. Sentir mon regard perçant se poser sur eux et les importuner. Les femmes comme les hommes. Les beaux comme les moches. Surtout les moches. Leur laideur m’interpelle et m’interroge toujours. Les gens qui sont ailleurs, ou qui par ultime dédain font semblant de l’être, également.
Dans la rame, on se regarde sans se voir. Chacun fait numéro d’équilibriste et parvient à accrocher un angle mort. On se fait faire la manche 5 fois par jour et on trouve ça normal.
La bonne sœur assise à coté de moi refuse de donner. Je m’en délecte immédiatement.
En sortant de la bouche, j’aperçois un clodo étendu parterre, visiblement en train de faire un arrêt cardiaque. Ce n’est pas important.
Dans la rame, on se regarde sans se voir. Chacun fait numéro d’équilibriste et parvient à accrocher un angle mort. On se fait faire la manche 5 fois par jour et on trouve ça normal.
La bonne sœur assise à coté de moi refuse de donner. Je m’en délecte immédiatement.
En sortant de la bouche, j’aperçois un clodo étendu parterre, visiblement en train de faire un arrêt cardiaque. Ce n’est pas important.
16 avril 2009
Au bois
Ce soir je suis allé courir au bois de Boulogne. Soir brumeux, lumière glauque. Je me donne bonne conscience par le sport mais ne peut m’empêcher par curiosité malsaine de choisir ce lieu. Une fébrilité s’empare de moi. Le bois est singulier. Une sorte de verrue verte agrippée à une bouille ronde et grisâtre.
Ce mélange de cadres s’activant à leur jogging et de putes qui racolent est assez déroutant. Les deux semblent s’ignorer mais pourtant se surveillent, se ressentent comme jamais. Méfiance et attirance réciproque. Sentiments mêlés. Faux-semblants. Hypocrisie criante.
Je cours au bord du chemin puis hasarde un regard furtif vers l’intérieur de la forêt. Il me semble apercevoir au loin un travelo qui suce un vieux. Je suis mal à l’aise. La scène est brute, sans concession, elle te crache à la gueule. J’ai souvent l’impression que je rêve quand j’assiste à ce genre de choses ; en même temps quelle banalité.
Des voitures passent près de moi, mécaniquement j’ai envie de me cacher le visage.
Certaines putes sont pas mal mais d’autres carrément dégueux.
Aucune notion de désir ne vient s’immiscer dans mon footing.
Ce mélange de cadres s’activant à leur jogging et de putes qui racolent est assez déroutant. Les deux semblent s’ignorer mais pourtant se surveillent, se ressentent comme jamais. Méfiance et attirance réciproque. Sentiments mêlés. Faux-semblants. Hypocrisie criante.
Je cours au bord du chemin puis hasarde un regard furtif vers l’intérieur de la forêt. Il me semble apercevoir au loin un travelo qui suce un vieux. Je suis mal à l’aise. La scène est brute, sans concession, elle te crache à la gueule. J’ai souvent l’impression que je rêve quand j’assiste à ce genre de choses ; en même temps quelle banalité.
Des voitures passent près de moi, mécaniquement j’ai envie de me cacher le visage.
Certaines putes sont pas mal mais d’autres carrément dégueux.
Aucune notion de désir ne vient s’immiscer dans mon footing.
15 avril 2009
Web Romantique ?
Ce matin je me suis mis à m’inscrire dans un site de rencontre. Pour me desincrire le soir-même. Comme ça, pour voir.
Je vais de profils en profils dans l’espoir de trouver quelque chose d’excitant mais bande mou. Je concentre néanmoins mon attention sur "larigolarde2, 64 ans, Ile de France, St Remy de Chevreuse".
Si à 64 ans j’étais encore sur un site de rencontre, j’aurais pas trop envie de rigoler.
Je vais de profils en profils dans l’espoir de trouver quelque chose d’excitant mais bande mou. Je concentre néanmoins mon attention sur "larigolarde2, 64 ans, Ile de France, St Remy de Chevreuse".
Si à 64 ans j’étais encore sur un site de rencontre, j’aurais pas trop envie de rigoler.
14 avril 2009
12 avril 2009
Face
Sophie m’a ajouté sur facebook aujourd'hui. C’était mon premier amour, ou presque. Je vais sur son profil et voit qu’elle est désormais avec un gars super grand, super musclé, super tout : en gros un putain de bogosse quoi. Elle aussi s’est améliorée, et c’est pas plus mal.
Mais le pire, c’est que si demain je la revoyais je suis sûr qu’elle aurait encore un ptit pincement au cœur pour moi ; après toutes ces années, après toutes les crasses que je lui ai faites. J’ai beau ne pas soutenir une seule seconde la comparaison avec son nouveau boyfriend, je lui en ai fait tellement baver par le passé qu’elle serait prête à en redemander, ne serait-ce qu’en souvenir du bon vieux temps.
Des fois y’a des gens comme ça, ils vous aiment sans raison apparente. Et quand ça vous arrive on se sent tellement en situation de supériorité qu’on en profite toujours.
La vie est ainsi faite, la vie est un perpétuel rapport de dominants/dominés.
Avec l’age, j’envoie chier les gens les rares occasions où je me rends compte que je suis du mauvais côté de la barrière.
Mais le pire, c’est que si demain je la revoyais je suis sûr qu’elle aurait encore un ptit pincement au cœur pour moi ; après toutes ces années, après toutes les crasses que je lui ai faites. J’ai beau ne pas soutenir une seule seconde la comparaison avec son nouveau boyfriend, je lui en ai fait tellement baver par le passé qu’elle serait prête à en redemander, ne serait-ce qu’en souvenir du bon vieux temps.
Des fois y’a des gens comme ça, ils vous aiment sans raison apparente. Et quand ça vous arrive on se sent tellement en situation de supériorité qu’on en profite toujours.
La vie est ainsi faite, la vie est un perpétuel rapport de dominants/dominés.
Avec l’age, j’envoie chier les gens les rares occasions où je me rends compte que je suis du mauvais côté de la barrière.
11 avril 2009
L'Escale
Ce soir j’ai vraiment les boules. On s’était posé avec des potes dans un petit bar auprès de la butte Montmartre, fréquenté par de bruyants mais sympathiques espagnols. Je sirotais un mojito dans l’escalier qui menait à la place du Tertre tout en lisant avec attention les inscriptions qui ornaient le mur adjacent. Des paroles énigmatiques mais à l’harmonie révélée par la magie du lieu: "Oui cette histoire vous concerne vous qui dans la lumière céleste cherchez à conduire votre âme car si on laisse son regard se tourner vers l’antre du tartare ce qu’on a de précieux avec soi on le perd en regardant en dessous de nous. Le meilleur de la vie pour les malheureux mortels est celui qui s’enfuit le premier."
Et puis l’alcool aidant j’ai commencé à m’énerver comme ça ne m’était plus arrivé.
En gros l’on me reprochait mon éloignement définitif de ma ville natale pour l’enfer de la capitale et l’on me taxait à mots à peine voilés de snobisme parisien. Ultime insulte.
Non mais sans dec y’a des gens des fois j’ai envie de leur défoncer la gueule à coups de rail de métro ou de les enculer profond jusqu’aux oreilles tellement j’ai l’impression qu’ils me prennent pour un con.
Comme ça, tout d’un coup, alors que jusqu’à présent ils en avaient strictement rien à foutre de ma gueule, ils ont besoin de moi et me font un caprice quand ils se rendent compte que ça fait plus de 3 mois que je suis plus dans le coin. Comme si j’étais à leur service, mis à leur disposition tous les week end en cas d’envies subites de passer la soirée autrement qu’en amoureux avachis devant la saison 4 de Prison Break.
Mais putain j’ai de comptes à rendre à personne, et c’est d’ailleurs le seul avantage d’être célibataire. Je peux aller aux putes, me bourrer la gueule tranquillement chez moi, projeter une énième tentative de suicide tout en matant le dernier numéro de Tiercé Magazine, ou même écrire des blogs tout à fait douteux que quiconque n’en saurait rien. Et c’est le cas d’ailleurs. Parce que ma vie n’appartient à personne, parce que personne n’est dans ma vie, et parce que je fais de gros doigts à tous ceux qui voudraient me faire des reproches.
Ecrire ces quelques lignes m’apaise déjà.
Et puis l’alcool aidant j’ai commencé à m’énerver comme ça ne m’était plus arrivé.
En gros l’on me reprochait mon éloignement définitif de ma ville natale pour l’enfer de la capitale et l’on me taxait à mots à peine voilés de snobisme parisien. Ultime insulte.
Non mais sans dec y’a des gens des fois j’ai envie de leur défoncer la gueule à coups de rail de métro ou de les enculer profond jusqu’aux oreilles tellement j’ai l’impression qu’ils me prennent pour un con.
Comme ça, tout d’un coup, alors que jusqu’à présent ils en avaient strictement rien à foutre de ma gueule, ils ont besoin de moi et me font un caprice quand ils se rendent compte que ça fait plus de 3 mois que je suis plus dans le coin. Comme si j’étais à leur service, mis à leur disposition tous les week end en cas d’envies subites de passer la soirée autrement qu’en amoureux avachis devant la saison 4 de Prison Break.
Mais putain j’ai de comptes à rendre à personne, et c’est d’ailleurs le seul avantage d’être célibataire. Je peux aller aux putes, me bourrer la gueule tranquillement chez moi, projeter une énième tentative de suicide tout en matant le dernier numéro de Tiercé Magazine, ou même écrire des blogs tout à fait douteux que quiconque n’en saurait rien. Et c’est le cas d’ailleurs. Parce que ma vie n’appartient à personne, parce que personne n’est dans ma vie, et parce que je fais de gros doigts à tous ceux qui voudraient me faire des reproches.
Ecrire ces quelques lignes m’apaise déjà.
10 avril 2009
Au commencement, un réel moment d'ennui comme en voit que trop souvent dans le football
Hier soir j'ai décidé d'aller au Parc, en effet quoi de mieux qu’un match du PSG pour commencer à rédiger un blog ? Ou pas…
De retour du match, que dire ? Un bon 0-0 de L1, à une action par mi-temps on en a pour son argent. A un moment donné, j’en ai même été carrément scié de voir que l’un des joueurs souffrait de crampes alors que les notions de « course », « passe », « tir » ou encore « duel au sommet » semblaient pour le moins étrangères à la plupart des protagonistes.
Entre deux senteurs ‘fleur de cannabis’ distillées ça et là par mes chers voisins d’infortune, j’ai pu néanmoins admirer les banderoles du jour chez nos amis du kop d’Auteuil ; la plus pertinente étant sans conteste « 25€ pour aller voir PSG/Kiev en virage : PSG, un club familial », dénonçant ma fois avec assez de justesse les prix assez exorbitants des billets tels qu'ils sont pratiqués de nos jours. Expliquant aussi pourquoi les prolos, jadis noyau dur des supporters de football, ont progressivement déserté les stades pour se retrouver désormais tous les samedis soirs devant canal+ une bière à la main (et un bout de pizza dans l’autre).
Avant d’enchaîner ensuite sur un programme d’un tout autre genre.
Le football à papa, celui des chocs d’autrefois avec les JPP, Daniel Bravo et consorts est bel bien révolu. Autant se rabattre sur le rugby qui cultive encore un temps soit peu d'éthique sportive. Jusqu'à quand ?
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