19 décembre 2011
6 décembre 2011
22 novembre 2011
REGRETS
Je voudrais m’excuser. Je voudrais m'excuser vis-à-vis des autres, et même surtout vis-à-vis de moi-même. Il s’est passé un petit truc ces jours-ci qui je crois a changé le sens de ma vie. Un petit truc qui m’a fait me rendre compte que si jusqu'à présent tout merdait j’en étais avant tout le principal responsable.
Rassurez-vous j’ai pas eu de révélations mystiques. Le jour où ça arrivera euh… on sera tous très mal barrés. Mais j’ai fait une rencontre qui m’a permis de comprendre pourquoi ma vie m’avait toujours semblé aussi merdique.
Bon pour vous la faire courte j’ai choppé quelqu’un en vacances puis je suis rentré gentiment dans mon pays dans lequel j’ai eu le blues pendant plusieurs jours. Puis ces quelques jours de déprime m’ont fait me rendre compte que si j’ai toujours été frustré dans la vie, si j’ai pu être distant, absent, si j’ai semblé manquer d’implication, c’est avant tout parce que les choses n’étaient jamais comme j’aurais aimé qu’elles soient alors que dans la réalité tout n’est pas si simple. J’ai compris qu’en faisant l’effort de m’intéresser à ce qui se passait autour de moi, tout deviendrait tout de suite plus intéressant et bien moins chiant et frustrant. J’ai compris que je vivais dans une forêt riche et abondante mais encore fallait il que je tende le bras pour attraper des fruits sur les arbres.
Tout peut arriver si on prend la peine de tenter les choses au lieu de d’attendre qu’elles viennent toutes seules. Et si ça marche pas cette fois-ci, ben ça marchera bien une autre.
Alors je voudrais m’excuser pour avoir tout gâché, je vais enfin m’intéresser... et puis si ça vous intéresse pas tant pis pour votre gueule
Rassurez-vous j’ai pas eu de révélations mystiques. Le jour où ça arrivera euh… on sera tous très mal barrés. Mais j’ai fait une rencontre qui m’a permis de comprendre pourquoi ma vie m’avait toujours semblé aussi merdique.
Bon pour vous la faire courte j’ai choppé quelqu’un en vacances puis je suis rentré gentiment dans mon pays dans lequel j’ai eu le blues pendant plusieurs jours. Puis ces quelques jours de déprime m’ont fait me rendre compte que si j’ai toujours été frustré dans la vie, si j’ai pu être distant, absent, si j’ai semblé manquer d’implication, c’est avant tout parce que les choses n’étaient jamais comme j’aurais aimé qu’elles soient alors que dans la réalité tout n’est pas si simple. J’ai compris qu’en faisant l’effort de m’intéresser à ce qui se passait autour de moi, tout deviendrait tout de suite plus intéressant et bien moins chiant et frustrant. J’ai compris que je vivais dans une forêt riche et abondante mais encore fallait il que je tende le bras pour attraper des fruits sur les arbres.
Tout peut arriver si on prend la peine de tenter les choses au lieu de d’attendre qu’elles viennent toutes seules. Et si ça marche pas cette fois-ci, ben ça marchera bien une autre.
Alors je voudrais m’excuser pour avoir tout gâché, je vais enfin m’intéresser... et puis si ça vous intéresse pas tant pis pour votre gueule
15 novembre 2011
1 novembre 2011
SEUL
J’ai attendu seul, dans la nuit, sur ce banc froid à moitié cassé.
La pénombre éclairait mon visage d’un seul côté, laissant l’autre se deviner le plus mystérieux possible. Peut-être qu’en cherchant un peu, j’aurais pu me composer un air à peu près enviable, un air ténébreux ou un truc dans le genre. Un air donnant l’impression que j'aurais pu susciter l’intérêt de n’importe qui.
J’essayais de tuer le temps en regardant autour de moi mais mes yeux me faisaient mal, et ma tête restait immobile. Mes os craquaient au moindre mouvement. La rue semblait définitivement vide alors je retenais mon souffle pour m'empêcher de respirer trop fort. Je ne sentais plus mes phalanges pourtant mes doigts bougeaient encore, et mes lèvres coulaient le long de ma bouche. Le regard dans le vague, les bras croisés, je tentais de résister à ce vent glacial en m’enfonçant sur moi-même comme si cela pouvait servir à quelque chose. Je laissais mes jambes remuer dans le vide mais les rafales continuaient de frapper ma figure alors je faisais parfois tomber quelques pièces sans m'en rendre compte.
Mon jean’s avait un trou sur le côté, ma capuche était trop petite, mon blouson fermait de travers : on aurait dit un SDF à la sortie du metro. Face à la situation, je ne savais pas quoi faire d’autre. Je n’avais qu’à attendre que le bus vienne me prendre et me remette ailleurs.
J’aurais voulu monter mais ça aurait été bien inutile.
La pénombre éclairait mon visage d’un seul côté, laissant l’autre se deviner le plus mystérieux possible. Peut-être qu’en cherchant un peu, j’aurais pu me composer un air à peu près enviable, un air ténébreux ou un truc dans le genre. Un air donnant l’impression que j'aurais pu susciter l’intérêt de n’importe qui.
J’essayais de tuer le temps en regardant autour de moi mais mes yeux me faisaient mal, et ma tête restait immobile. Mes os craquaient au moindre mouvement. La rue semblait définitivement vide alors je retenais mon souffle pour m'empêcher de respirer trop fort. Je ne sentais plus mes phalanges pourtant mes doigts bougeaient encore, et mes lèvres coulaient le long de ma bouche. Le regard dans le vague, les bras croisés, je tentais de résister à ce vent glacial en m’enfonçant sur moi-même comme si cela pouvait servir à quelque chose. Je laissais mes jambes remuer dans le vide mais les rafales continuaient de frapper ma figure alors je faisais parfois tomber quelques pièces sans m'en rendre compte.
Mon jean’s avait un trou sur le côté, ma capuche était trop petite, mon blouson fermait de travers : on aurait dit un SDF à la sortie du metro. Face à la situation, je ne savais pas quoi faire d’autre. Je n’avais qu’à attendre que le bus vienne me prendre et me remette ailleurs.
J’aurais voulu monter mais ça aurait été bien inutile.
25 octobre 2011
ANTICIPATIONS AUTOREALISATRICES
Je ne baise plus depuis bien trop longtemps et cela en devient bien regrettable. Pourtant, si je m’en réfère aux points de vue extérieurs, je semble pourtant plus baisable que la majorité des mecs de mon âge. J’en suis donc réduit à m’en foutre pour ne pas donner l’impression que je pourrais me taper un arbre. Superbe stratagème. Résultat des courses : je plais surtout aux thons.
Au moins, je teste la faune et la flore.
Et puis, j’ai aussi la fâcheuse tendance à constater que toutes les nanas baisables de ma génération se sont irrémédiablement trouvé quelqu’un depuis déjà 2 ou 3 ans. Où étais-je à cette époque ? A vrai dire, je ne me souviens plus très bien. J’avais surement dû être quelque part, enfin probablement.
Tout ça en deviendrait presque déprimant, ce long alignement de même pas trentenaires adeptes de la théorie du couple pur et parfait (aka ‘CPP’ selon les économistes), Barbie et Ken en mode jeune cadre dynamique passant leur week end à la campagne en pull col en V, polo VA et autres chaussures bateau en faire gerber le moindre altermondialiste. La poussette en prime. L’envie de tatouages ou de piercing en moins. Les rêves de révolte sacrifiés sur l’autel de la famille idéale.
Chaque soir, m’enfiler quelques Xanax me semble de plus en plus supportable. Imaginer un monde qui ressemblerait plus au KitkatClub de Berlin et qu’à ‘7 à la maison’ apaise mes angoisses et tend à faire disparaitre ces zones d'ombre sur mon visage où depuis quelque mois mes poils de barbe ont cessé de pousser. Cela me permet d'oublier que je ne baise jamais au premier rencard et qu’il ne se passe plus rien dans ma vie qui puisse raisonnablement m’exciter.
C’est un fait, à chaque fois que j’ai été avec quelqu’un, c’est parce qu’elle l’avait décidé.
"Oh et puis merde, je me suis toujours fait tout seul"
Au moins, je teste la faune et la flore.
Et puis, j’ai aussi la fâcheuse tendance à constater que toutes les nanas baisables de ma génération se sont irrémédiablement trouvé quelqu’un depuis déjà 2 ou 3 ans. Où étais-je à cette époque ? A vrai dire, je ne me souviens plus très bien. J’avais surement dû être quelque part, enfin probablement.
Tout ça en deviendrait presque déprimant, ce long alignement de même pas trentenaires adeptes de la théorie du couple pur et parfait (aka ‘CPP’ selon les économistes), Barbie et Ken en mode jeune cadre dynamique passant leur week end à la campagne en pull col en V, polo VA et autres chaussures bateau en faire gerber le moindre altermondialiste. La poussette en prime. L’envie de tatouages ou de piercing en moins. Les rêves de révolte sacrifiés sur l’autel de la famille idéale.
Chaque soir, m’enfiler quelques Xanax me semble de plus en plus supportable. Imaginer un monde qui ressemblerait plus au KitkatClub de Berlin et qu’à ‘7 à la maison’ apaise mes angoisses et tend à faire disparaitre ces zones d'ombre sur mon visage où depuis quelque mois mes poils de barbe ont cessé de pousser. Cela me permet d'oublier que je ne baise jamais au premier rencard et qu’il ne se passe plus rien dans ma vie qui puisse raisonnablement m’exciter.
C’est un fait, à chaque fois que j’ai été avec quelqu’un, c’est parce qu’elle l’avait décidé.
"Oh et puis merde, je me suis toujours fait tout seul"
1 octobre 2011
-
C'est moi ou la blogosphère est complètement morte en ce moment ?
En attendant, ce serait peut-être l'occasion d'une petite pause.
A la prochaine !
En attendant, ce serait peut-être l'occasion d'une petite pause.
A la prochaine !
20 septembre 2011
BLIND
Je voyage toujours à l’envers. Dans l’autre sens, celui où tout s’en va. Je fixe les néons et les devantures, je retiens ma montre, et le temps parfois. Je repère les trottoirs sombres, les gens mal habillés, ceux qui sont tristes, ivres, ou bien trop occupés. Les méprisants, les intrépides, les filles au regard froid. J’imagine les rues où les autres ne vont pas.
Ce décor fuyant est un python vorace. Il me tétanise, puis lentement m’enlace. Mais bien souvent il me file entre les doigts. Et caché derrière ma vitre, je sens que je me noie. J’esquisse un sourire, retrouve un peu ma place, à regarder ces filles à peine un peu trop lasses. Je tente de me convaincre que je peux être beau, et que si elles le pouvaient elles me feraient la peau. Que si elles le pouvaient, elles feraient tout pour moi, qu'elles s’enverraient en l’air avec n’importe qui, et pour n’importe quoi. Mais elles ne font rien comme personne, et ce depuis bien trop longtemps. Elles ont oublié que le monde étonne, et qu'il peut être émouvant.
Alors faisons tout comme tout le monde, c’est encore le moindre mal. Celui qui fait même du bien, et puis qui se fait la malle. Abandonnons nous vite, allons y gaiement. Crachons sur nos rêves, puisqu’il le faut vraiment.
J’aurais aimé sortir, mais je suis lassé, de toutes ces promesses qui n’engagent qui ceux qui les croient.
J’aurais aimé sortir, mais je suis lassé, de toutes ces choses qui n’existent pas.
Ce décor fuyant est un python vorace. Il me tétanise, puis lentement m’enlace. Mais bien souvent il me file entre les doigts. Et caché derrière ma vitre, je sens que je me noie. J’esquisse un sourire, retrouve un peu ma place, à regarder ces filles à peine un peu trop lasses. Je tente de me convaincre que je peux être beau, et que si elles le pouvaient elles me feraient la peau. Que si elles le pouvaient, elles feraient tout pour moi, qu'elles s’enverraient en l’air avec n’importe qui, et pour n’importe quoi. Mais elles ne font rien comme personne, et ce depuis bien trop longtemps. Elles ont oublié que le monde étonne, et qu'il peut être émouvant.
Alors faisons tout comme tout le monde, c’est encore le moindre mal. Celui qui fait même du bien, et puis qui se fait la malle. Abandonnons nous vite, allons y gaiement. Crachons sur nos rêves, puisqu’il le faut vraiment.
J’aurais aimé sortir, mais je suis lassé, de toutes ces promesses qui n’engagent qui ceux qui les croient.
J’aurais aimé sortir, mais je suis lassé, de toutes ces choses qui n’existent pas.
15 septembre 2011
A VENIR
En ce moment je cherche des fantômes. C’est encore la meilleure façon de ne pas en trouver. Je dors de moins en moins et rêve de plus en plus. Je pars ailleurs. Loin. Très loin d'ici. Dans un endroit qui n'a de sens que celui qu'on peut bien lui donner. Un monde où l'on se sent tellement bien que l'on ne s'en souvient même pas. C'est peut être mieux ainsi. Se sentir perdu. Oublier. Tout recommencer.
Mes cernes se creusent de jours en jours et me donnent un air hallucinant. Un air hagard qui me ferait presque passer pour un artiste maudit. C'est sûrement ce que j'ai toujours voulu, me sentir original, essayer de sortir de la banalité. Ne pas être qu'un numéro sur une carte d'identité. Ne pas s'effacer. Ne pas disparaître sans le faire exprès dans un moment inopportun.
Pourtant, au détour d’un hasard, il m’arrive parfois de tomber sur un petit truc qui me dit que je n’ai finalement pas perdu mon temps et que je finirai bien un jour par savoir qui je suis si tant est que je sois réellement quelqu’un.
Tous les matins, tous les soirs semblent les mêmes. Se traîner jusqu’au boulot devient de plus en plus difficile. S’installer dans la routine est encore le plus sûr moyen de faire une dépression à long terme. La routine te 'légumise', elle a un pouvoir de démotivation qui rend le meilleur boulot du monde tout à fait ennuyant et abrutissant. Elle te permet d’écrire des posts alors que tu sais pertinemment que tu ne sortiras pas de cette prison professionnelle avant huit heures du soir en ayant globalement rien fait qui ait pu être utile à l’économie mondiale, ni même locale d’ailleurs.
Alors tu rampes jusqu’à à ta piaule en essayant de croire que ta journée a servi à quelque chose mais tu n’oses pas te plaindre parce que tu gagnes juste mieux ta vie que 90% de l’humanité. Tu baisses les yeux, fais mine d'allumer une cigarette, puis tu tentes de te convaincre que tu es décidément quelqu’un de très chanceux.
C’est une question de ‘bon sens’ parait-il.
Mes cernes se creusent de jours en jours et me donnent un air hallucinant. Un air hagard qui me ferait presque passer pour un artiste maudit. C'est sûrement ce que j'ai toujours voulu, me sentir original, essayer de sortir de la banalité. Ne pas être qu'un numéro sur une carte d'identité. Ne pas s'effacer. Ne pas disparaître sans le faire exprès dans un moment inopportun.
Pourtant, au détour d’un hasard, il m’arrive parfois de tomber sur un petit truc qui me dit que je n’ai finalement pas perdu mon temps et que je finirai bien un jour par savoir qui je suis si tant est que je sois réellement quelqu’un.
Tous les matins, tous les soirs semblent les mêmes. Se traîner jusqu’au boulot devient de plus en plus difficile. S’installer dans la routine est encore le plus sûr moyen de faire une dépression à long terme. La routine te 'légumise', elle a un pouvoir de démotivation qui rend le meilleur boulot du monde tout à fait ennuyant et abrutissant. Elle te permet d’écrire des posts alors que tu sais pertinemment que tu ne sortiras pas de cette prison professionnelle avant huit heures du soir en ayant globalement rien fait qui ait pu être utile à l’économie mondiale, ni même locale d’ailleurs.
Alors tu rampes jusqu’à à ta piaule en essayant de croire que ta journée a servi à quelque chose mais tu n’oses pas te plaindre parce que tu gagnes juste mieux ta vie que 90% de l’humanité. Tu baisses les yeux, fais mine d'allumer une cigarette, puis tu tentes de te convaincre que tu es décidément quelqu’un de très chanceux.
C’est une question de ‘bon sens’ parait-il.
"Sans vouloir être vulgaire, je te trouve plutôt bonne à l'oral"
8 septembre 2011
1 septembre 2011
30 août 2011
FRAGMENTS
1. Au départ, ça aurait dû être comme ça.
2. En ce moment je tombe souvent amoureux, sauf de celle qui faut pas.
3. "- Avec Caroline on a pas le même âge, au collège elle était entre moi et ma soeur.
- Ah bon vous faisiez déjà des plans à 3 à l'époque ?"
4. La tristesse est plus profonde que la joie.
5. Je suis trop lucide pour être heureux, et trop con pour être malheureux.
6. Ceux qui disent vrai font toujours défaut.
7. Vaut il mieux tout avoir et ne rien aimer ou bien l'inverse ?
8. La perfection se niche dans les détails, et l'inversion dans ton cul, je dirais même dans ton uc.
9. "Tu es opuleusement pauvre mais tu me fais affreusement du bien."
10. La vie regorge de jolies filles que nous ne connaissons jamais.
11. Vivre un rêve éveillé, c'est comme rêver une vie endormie.
12. J'admire ceux qui ont la foi, moi ça fait un moment que je ne crois plus en rien.
13. "'Belle toute nue' c'est dangereux comme émission, ça risque de te faire aimer les grosses."
14. Il ne faut pas faire attention aux gens, sinon ils ne font pas attention à vous.
15. J'aime prendre le melon. Ça change de d'habitude.
16. Le post-rock est apparemment le degré ultime de la musique.
17. Et tout se fracasse dans un long silence brut et orgueilleux. C'est la fin.
2. En ce moment je tombe souvent amoureux, sauf de celle qui faut pas.
3. "- Avec Caroline on a pas le même âge, au collège elle était entre moi et ma soeur.
- Ah bon vous faisiez déjà des plans à 3 à l'époque ?"
4. La tristesse est plus profonde que la joie.
5. Je suis trop lucide pour être heureux, et trop con pour être malheureux.
6. Ceux qui disent vrai font toujours défaut.
7. Vaut il mieux tout avoir et ne rien aimer ou bien l'inverse ?
8. La perfection se niche dans les détails, et l'inversion dans ton cul, je dirais même dans ton uc.
9. "Tu es opuleusement pauvre mais tu me fais affreusement du bien."
10. La vie regorge de jolies filles que nous ne connaissons jamais.
11. Vivre un rêve éveillé, c'est comme rêver une vie endormie.
12. J'admire ceux qui ont la foi, moi ça fait un moment que je ne crois plus en rien.
13. "'Belle toute nue' c'est dangereux comme émission, ça risque de te faire aimer les grosses."
14. Il ne faut pas faire attention aux gens, sinon ils ne font pas attention à vous.
15. J'aime prendre le melon. Ça change de d'habitude.
16. Le post-rock est apparemment le degré ultime de la musique.
17. Et tout se fracasse dans un long silence brut et orgueilleux. C'est la fin.
23 août 2011
DOUBLE SET
La semaine dernière, je me suis beaucoup emmerdé, alors j'ai beaucoup pensé et j'ai beaucoup bu. Mais quand même pas au point de me mettre au golf.
Je ne sais pas dire merci. Certain(e)s si.
Je ne sais pas dire merci. Certain(e)s si.
Négligeable Indécent ? Un type qui fait croire qu'il est intelligent alors qu'il est juste cultivé.
20 août 2011
LEAVES/SCARS
Y'a des jours, on débloque grave. On stresse de louper le bac qu'on a déjà, on oublie tous les magazines pornos que ses parents ont découvert derrière l'étagère de sa chambre, les clopes planquées sous l'escalier, le sites de cul que son père n'a pas effacé dans l'historique, le livre de Stendhal qu'on aurait jamais dû commencer, comme les blogs, les photos mal rangées, les lettres mal déchirées, les secrets mal dévoilés.
On essaye d'oublier la cicatrice qu'on a pas eu, ou l'histoire qui n'a pas commencé.
On essaye tout, sauf ne pas essayer.
Tous les compliments...
On essaye d'oublier la cicatrice qu'on a pas eu, ou l'histoire qui n'a pas commencé.
On essaye tout, sauf ne pas essayer.
Tous les compliments...
16 août 2011
TOUS LES COMPLIMENTS N'ONT PAS D'IMPORTANCE
Parfois je déprime, quand je me dis que je n’ai pas été amoureux depuis des lustres. Et pourtant, une simple branlette sur Youporn suffit souvent à me consoler.
Marre du cul pour le cul, envie de trembler sous son regard, d'attendre avec angoisses ses messages, de plonger lentement ma main dans ses cheveux tout en sentant son souffle au creux de mes lèvres, envie de rester là, immobile, à la contempler pendant son sommeil, glisser mes doigts le long de son dos, scruter le moindre de ses gestes, laisser le drap la déshabiller, me dire que j'ai juste de la chance d'être avec elle, et que pour rien d'autre je ne pourrais être ailleurs.
Juste envie.
L’ai-je déjà été ? Ai-je seulement aimé en retour quelqu’un qui le voulait ? Ai-je mérité de connaître ce sentiment étrange qui nous fait rire et pleurer, cet état second qui nous fait tout oublier ?
Ai-je été trop privilégié ? En ai-je trop profité ? Suis-je ici pour y mourir oublié ?
Quelquefois, je ressens comme un ptit truc au fond de moi. Bizarrement, je ne me souviens jamais de son visage.
Quoi qu'on en dise, on tombe toujours amoureux d'un physique.
Marre du cul pour le cul, envie de trembler sous son regard, d'attendre avec angoisses ses messages, de plonger lentement ma main dans ses cheveux tout en sentant son souffle au creux de mes lèvres, envie de rester là, immobile, à la contempler pendant son sommeil, glisser mes doigts le long de son dos, scruter le moindre de ses gestes, laisser le drap la déshabiller, me dire que j'ai juste de la chance d'être avec elle, et que pour rien d'autre je ne pourrais être ailleurs.
Juste envie.
L’ai-je déjà été ? Ai-je seulement aimé en retour quelqu’un qui le voulait ? Ai-je mérité de connaître ce sentiment étrange qui nous fait rire et pleurer, cet état second qui nous fait tout oublier ?
Ai-je été trop privilégié ? En ai-je trop profité ? Suis-je ici pour y mourir oublié ?
Quelquefois, je ressens comme un ptit truc au fond de moi. Bizarrement, je ne me souviens jamais de son visage.
Quoi qu'on en dise, on tombe toujours amoureux d'un physique.
8 août 2011
1 août 2011
ON
Je ne crois en rien et surtout pas en Dieu. C’est pour cela que j'écris lorsque ça va mal. C’est bien mieux ainsi, non ? En tout cas bien plus intéressant j’imagine. Le bonheur n’intéresse personne, surtout celui des autres. Il n’existe que dans l’imagination de ceux qui ont la chance d’en avoir.
On s’extasie souvent devant la moindre tranche de vie qui n’est pas la nôtre. On se dit qu’elle est 'mieux', qu’elle a plus de sens, plus de joie, de mystère et autres conneries. Pourtant, quand on semble s’approcher de cet idéal inaccessible, on se réveille toujours en nage dans un studio de 20 m2 avec un vieux transistor qui crache du Colonel Reyel. Alors on se balade dans la rue, la mine enfouraillée, le corps tremblotant, le veston 2 tailles au-dessus. On sort au hasard des rencontres, en faisant croire à ceux qui le veulent bien qu’on part bosser, mais les yeux dans le vague, l’esprit ailleurs, on ne fait que mater ceux qui savent s’aimer.
Certains gagnent en maturité avec l’âge, quelques-uns en assurance, d’autres en névrose. Il y a une logique dans tout ça. On fait sa crise adolescente de la trentaine juste après avoir passé son doctorat. On essaye de se cacher, de rechercher ce que l’on ne veut pas trouver, on s’excuse de la fermer puis de la refermer mais on ne fait que faiblir à force d’obéir à ce que l’on refuse d’écrire.
On s’extasie souvent devant la moindre tranche de vie qui n’est pas la nôtre. On se dit qu’elle est 'mieux', qu’elle a plus de sens, plus de joie, de mystère et autres conneries. Pourtant, quand on semble s’approcher de cet idéal inaccessible, on se réveille toujours en nage dans un studio de 20 m2 avec un vieux transistor qui crache du Colonel Reyel. Alors on se balade dans la rue, la mine enfouraillée, le corps tremblotant, le veston 2 tailles au-dessus. On sort au hasard des rencontres, en faisant croire à ceux qui le veulent bien qu’on part bosser, mais les yeux dans le vague, l’esprit ailleurs, on ne fait que mater ceux qui savent s’aimer.
Certains gagnent en maturité avec l’âge, quelques-uns en assurance, d’autres en névrose. Il y a une logique dans tout ça. On fait sa crise adolescente de la trentaine juste après avoir passé son doctorat. On essaye de se cacher, de rechercher ce que l’on ne veut pas trouver, on s’excuse de la fermer puis de la refermer mais on ne fait que faiblir à force d’obéir à ce que l’on refuse d’écrire.
Puis un jour je me suis retrouvé las, dans ce lieu improbable, un peu par hasard, un peu par mégarde aussi. J’avais pas fait exprès, j’avais encore péché par optimisme, ce genre de mélange entre naïveté et utopisme, cette façon de sourire bêtement au Père Noël alors qu’il est en train de vous caresser la cuisse.
J’avais pas fait attention, pas fait attention où je m’étais encore fourré. Je m’étais égaré, je m’étais retrouvé dans une situation inextricable et pourtant évitable, un peu comme quand on se retrouve embarqué à Disney un beau jour d’été.
Rien à faire. Englué jusqu’au cou sans pouvoir se défaire. De tous ces mensonges en forme de somnifère. Juste attendre, souffler un bon coup et attendre que ça passe. Comme une pute entre deux passes. Comme un dîner chez ses beaux-parents ou un album d’Amanda Lear. Juste se dire que ça pourrait toujours être pire.
Je me suis donc retrouvé las, avec eux, à se regarder dans le blanc des yeux. Au début j’étais pourtant content, puis je me suis vite rendu compte que c’était pas comme avant, pas comme j’avais imaginé, que trop de choses s’étaient barré. J’ai eu beau essayer, rien n’y a fait. Impossible d’avancer, ni de reculer, de rire ou bien d’haïr. Impossible de revenir.
Comme revoir ses amis sans rien avoir à leur dire.
24 juillet 2011
CLOWN
J’aime bien quand tu danses. J’aime bien que tu déhanches. Les songes et anges. Les rumeurs d’innocence. Toutes ces choses sans conséquence.
Je ne lis plus. Enfin plus assez, allez savoir, une fois qu’on a fait sa demande à la poussière tout le reste reste fade. Juillet semble vide, inerte, ahurissant. On peut y croiser des gens vivants sans même s’en rendre compte. On marche dans les rues pour voir si on n’est pas seul mais rien d’autre ne pourrait plus vous le faire ressentir. Il y fait moite, étouffant, comme une fin du monde un soir de nuit d’été.
Je m’ennuie, mais l’ennui et le lot de tous parait-il, et la superstition celui des faibles alors je fais semblant de faire semblant. J’ai passé la journée entre errements sur la toile et séries anglaises trash sur DirectStar. Et pourtant. Je mate Shameless en boucle et je n'en ai même plus honte. Je dirais même que j’aime bien ça. Je me confonds dans la banalité, me vautre dans la négligence, je réussis mon nœud de cravate du premier coup et je m’émerveille devant tant de dextérité. J’ai la migraine, le blues, le vertige au sol et les sinus à l’envers. Je hasarde un soupçon d’optimisme et repense à toutes celles qui se sont intéressées peu ou prou à quelques bribes de mon existence. J’essaye de savoir combien elles étaient mais je ne retiens que le ridicule score gravé au fond de ma mémoire.
Il en est ainsi, comme de tant d’autres choses d’ailleurs. Le train siffle toujours 3 fois mais le rôle principal n’est jamais qu'un mauvais acteur de série B. On se contente de rêver à une vague copine d’enfance en train de vous faire un truc que la loi autorise mais que la morale réprouve. On se sent enfermé dans sa vie comme dans un uniforme, on laisse quelques-uns devenir ce qu’on aurait toujours voulu être sans avoir le courage de se l’avouer à soi-même.
J’ai fini tout ce qu'il restait de soirée dans le souci et l’isolement. Tout seul comme un con. Je ne sais pas quoi faire, j’ai juste envie d’une overdose.
Je ne lis plus. Enfin plus assez, allez savoir, une fois qu’on a fait sa demande à la poussière tout le reste reste fade. Juillet semble vide, inerte, ahurissant. On peut y croiser des gens vivants sans même s’en rendre compte. On marche dans les rues pour voir si on n’est pas seul mais rien d’autre ne pourrait plus vous le faire ressentir. Il y fait moite, étouffant, comme une fin du monde un soir de nuit d’été.
Je m’ennuie, mais l’ennui et le lot de tous parait-il, et la superstition celui des faibles alors je fais semblant de faire semblant. J’ai passé la journée entre errements sur la toile et séries anglaises trash sur DirectStar. Et pourtant. Je mate Shameless en boucle et je n'en ai même plus honte. Je dirais même que j’aime bien ça. Je me confonds dans la banalité, me vautre dans la négligence, je réussis mon nœud de cravate du premier coup et je m’émerveille devant tant de dextérité. J’ai la migraine, le blues, le vertige au sol et les sinus à l’envers. Je hasarde un soupçon d’optimisme et repense à toutes celles qui se sont intéressées peu ou prou à quelques bribes de mon existence. J’essaye de savoir combien elles étaient mais je ne retiens que le ridicule score gravé au fond de ma mémoire.
Il en est ainsi, comme de tant d’autres choses d’ailleurs. Le train siffle toujours 3 fois mais le rôle principal n’est jamais qu'un mauvais acteur de série B. On se contente de rêver à une vague copine d’enfance en train de vous faire un truc que la loi autorise mais que la morale réprouve. On se sent enfermé dans sa vie comme dans un uniforme, on laisse quelques-uns devenir ce qu’on aurait toujours voulu être sans avoir le courage de se l’avouer à soi-même.
J’ai fini tout ce qu'il restait de soirée dans le souci et l’isolement. Tout seul comme un con. Je ne sais pas quoi faire, j’ai juste envie d’une overdose.
20 juillet 2011
15 juillet 2011
3
Y'a des moments je veux bien être gentil mais bon quand même y'a des limites. Là est tout le dilemme du « t’es-trop-cool-et-sympa-et-j’aimerais-juste-te-baiser-comme-ça-sans-sortir-avec-toi-mais-je-peux-pas-te-faire-ça-ça-serait-trop-dégueulasse ».
Faut pas me prendre pour la bonne poire comme on dit. Merde, ça arrive pas tous les jours des textos du genre « franchement la copine de ton pote elle avait raison de vouloir sortir avec toi ». Ça arrive pas tous les jours…
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.
Le seigneur a donné, le seigneur a repris.
Amen
Faut pas me prendre pour la bonne poire comme on dit. Merde, ça arrive pas tous les jours des textos du genre « franchement la copine de ton pote elle avait raison de vouloir sortir avec toi ». Ça arrive pas tous les jours…
Peut être qu'un jour tu le regretteras.
Ce jour là, je serai loin.
Très loin.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.
Le seigneur a donné, le seigneur a repris.
Amen
10 juillet 2011
29 juin 2011
COMME CA
Ce blog semble mort, alors logiquement ça aurait dû finir comme ça. Et puis merde, finir quelque chose sans l’avoir vraiment commencé ça faisait quand même bien chier, alors je me suis dit que j’allais quand même continuer, qui sait, sans me chier.
J’avais bien 2, 3 textes en rab sous la main mais ils étaient du niveau d’un mauvais San Antonio et en plus l’un d’entre eux aurait pu (peut-être, qui sait) faire du mal. Et faire du mal gratuitement, juste pour le bon mot, au bon moment, en prétextant après avoir fait semblant de pas s’en rendre compte, c’était quand même pas la meilleure idée que j’avais eue jusqu’à présent. C’était même une connerie de plus que j’aurais pu rajouter sur mon tableau de « conneries pas fait exprès ». Alors j’ai décidé d’arrêter mon narcissisme fumant. D’ailleurs ces derniers temps ça avait tellement eu l’air de fumer de partout que plus personne n’osait s’aventurer dans le coin hormis certains, ou plutôt certaine, alors que sur ce coup-là j’avais quand même bien merdé. Comprendra qui pourra.
Musset disait « j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé ». Je pourrais dire « j’ai souffert beaucoup, me suis trompé souvent, ai aimé quelquefois, ai toujours fait du mal sans avoir eu les couilles de l’assumer ». Ouais, on pourrait dire ça.
Comme ça.
J’avais bien 2, 3 textes en rab sous la main mais ils étaient du niveau d’un mauvais San Antonio et en plus l’un d’entre eux aurait pu (peut-être, qui sait) faire du mal. Et faire du mal gratuitement, juste pour le bon mot, au bon moment, en prétextant après avoir fait semblant de pas s’en rendre compte, c’était quand même pas la meilleure idée que j’avais eue jusqu’à présent. C’était même une connerie de plus que j’aurais pu rajouter sur mon tableau de « conneries pas fait exprès ». Alors j’ai décidé d’arrêter mon narcissisme fumant. D’ailleurs ces derniers temps ça avait tellement eu l’air de fumer de partout que plus personne n’osait s’aventurer dans le coin hormis certains, ou plutôt certaine, alors que sur ce coup-là j’avais quand même bien merdé. Comprendra qui pourra.
Musset disait « j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé ». Je pourrais dire « j’ai souffert beaucoup, me suis trompé souvent, ai aimé quelquefois, ai toujours fait du mal sans avoir eu les couilles de l’assumer ». Ouais, on pourrait dire ça.
Comme ça.
26 juin 2011
DIE
J'ai du mal à dormir.
J'ai la haine.
Ce documentaire m'a trop mis la rage.
Je sais pas pourquoi, à chaque fois que ça aborde le sujet de criminels de guerre nazis j'ai souvent envie de péter un câble. Peut être l'histoire familiale, je sais pas.
Ces vieux qui a font partie de la SS, quand ils ont déjà l'honnêteté de l'admettre, qui te racontent qu'ils n'ont jamais rien fait de répréhensible et que si on traque encore des nazis c'est parce que "l'Allemagne est devenue une colonie des Etats-Unis" me donnent des envies de meurtre.
Aucuns remords, aucune repentance, pas le moindre début de remise en question, d'analyse du passé, pas une once de regret, rien. Nada. Ce voilement de face total est tout simplement sidérant. Glaçant.
Il fait froid dans dos.
Quand tu vois avec quelle dureté ils t'assènent ça à la gueule à 90 piges, tu te dis que t'aurais pas aimé les avoir en face de toi 70 ans auparavant un fusil à la main...
De toute façon, nous sommes tous responsables devant la mort.
(Je ne crois en rien mais dans des moments comme ça j'aimerais croire au 'jugement dernier')
J'ai la haine.
Ce documentaire m'a trop mis la rage.
Je sais pas pourquoi, à chaque fois que ça aborde le sujet de criminels de guerre nazis j'ai souvent envie de péter un câble. Peut être l'histoire familiale, je sais pas.
Ces vieux qui a font partie de la SS, quand ils ont déjà l'honnêteté de l'admettre, qui te racontent qu'ils n'ont jamais rien fait de répréhensible et que si on traque encore des nazis c'est parce que "l'Allemagne est devenue une colonie des Etats-Unis" me donnent des envies de meurtre.
Aucuns remords, aucune repentance, pas le moindre début de remise en question, d'analyse du passé, pas une once de regret, rien. Nada. Ce voilement de face total est tout simplement sidérant. Glaçant.
Il fait froid dans dos.
Quand tu vois avec quelle dureté ils t'assènent ça à la gueule à 90 piges, tu te dis que t'aurais pas aimé les avoir en face de toi 70 ans auparavant un fusil à la main...
De toute façon, nous sommes tous responsables devant la mort.
(Je ne crois en rien mais dans des moments comme ça j'aimerais croire au 'jugement dernier')
14 juin 2011
POUR QUOI
Pourquoi tu pleures ?
Pourquoi faire de mauvais films ?
Pourquoi « non mais sans dec, t’as couché qu’avec trois nanas » ?
Pourquoi Lamia elle me kiffe et pas Alexandra ?
Pourquoi j’en ai rien à foutre ?
Pourquoi les songes sous la lumière ?
Pourquoi tu fais ta prière ?
Pourquoi « le jour ou t’auras confiance en toi, tu m’appelles » ?
Pourquoi je suis seul ?
Pourquoi se censurent-t-ont les uns les autres ?
Pourquoi quand tu me vois tu te vautres ?
Pourquoi j’avance à reculons quand les autres reculent en avançant ?
Pourquoi Kubrick est le plus grand cinéaste qui ait jamais existé ?
Et Kees Van Dongen le plus grand peintre ?
Pourquoi je ressemble à Raphaël Herrerias ?
Pourquoi j’ai été un métalleux premier de la classe ?
Pourquoi le minimalisme, c'est juste la classe ?
Pourquoi le nihilisme, c'est juste rien ?
Pourquoi j’ai peur ?
Pourquoi ce concept, c'est juste relou ?
Pourquoi tu n'as pas regardé la vidéo ci-dessous ?
Pourquoi celles à qui j’ai fait des crasses en ont-elles fait autant à d’autres mecs ?
Pourquoi je veux juste pas te voir ?
Pourquoi je me branle 2 fois tous les soirs ?
Pourquoi ça me fout les foins quand les gens rigolent alors que je suis triste ?
Pourquoi quand je déconne c’est eux qui font la gueule ?
Pourquoi j’ai souffert d’avoir aimé quelqu’un qui ne l’a jamais su ?
Pourquoi je suis « ambigu » ?
Pourquoi j’aime pas les dimanches soirs ?
Pourquoi j’aime encore moins les lundis matins ?
Pourquoi j’en veux autant à ma grand-mère ?
Pourquoi MTV, c’est de la merde ?
Pourquoi quand je m’intéresse à quelqu’un je me prends toujours un râteau ?
Pourquoi quand on s’intéresse à moi c’est moi qui en fous un ?
Pourquoi l’office de Tourisme d’Andorre est située avenue de l’opéra ?
Pourquoi tu fais ça ?
Pourquoi tu veux pas sortir avec moi ?
Pourquoi la vie est trop courte, et l’ennui trop long ?
Pourquoi j'aurai encore 0 comments ?
Pourquoi plus je sais et moins j'ai de certitudes ?
Pourquoi je m’écrase du moment que j’ai ma paye à la fin du mois ?
Pourquoi ?
Pourquoi j’aime le post-rock ?
Pourquoi j’aime pas le rap ?
Pourquoi j’aime Fatal Bazooka ?
Pourquoi tu m'écoutes pas ?
Pourquoi mon père a dû se mettre à chialer pour qu’on accepte d’enterrer mon grand-père dans le caveau familial ?
Pourquoi Patrick Sébastien nous fait le vengeur masqué ?
Pourquoi je peux faire du mal sans le faire exprès ?
Pourquoi elle est soit moche, soit conne ?
Pourquoi les louboutins, ça coûte la peau du uc ?
Pourquoi tu manges des Tucs ?
Pourquoi quand les gens sentent que je me chie dessus, j’ai juste envie de disparaître ?
Pourquoi personne ne me regarde mais quand c’est le cas ça me gêne ?
Pourquoi c’est la gêne ?
Pourquoi « je dis oui à tout » ?
Pourquoi tu tousses ?
Pourquoi je sais pas quoi te dire ?
Pourquoi la violence psychologique, c’est pire ?
Pourquoi j’ai tout pour être heureux et rien qui ne me permette de l’être ?
Pourquoi Charles s’est cramé quand j’avais 14 ans ?
Pourquoi ça fait un an que la Belgique n'a pas de gouvernement ?
Pourquoi le "Petit Gregory", c'est aussi un cocktail ?
Pourquoi tu ne liras pas jusqu’ici ?
Pourquoi je me demande qui je suis, et ce que je fous ici ?
Pourquoi j'ai parfois le coeur qui va exploser, le corps pétrifié, les yeux liquéfiés ?
Pourquoi je regarde les thémas d’Arte ?
Pourquoi je suis encore devant mon ordi à 2h du mat ?
Pourquoi je sais pas ce que c’est qu’une relation de couple ?
Pourquoi les connards ont ils du succès avec les nanas ?
Pourquoi je vous un culte à Bernard Lama ?
Pourquoi je tourne en rond dans mes posts ?
Pourquoi les blogs ça craint ?
Pourquoi j’arrête d’écrire pour rien ?
Pourquoi faire de mauvais films ?
Pourquoi « non mais sans dec, t’as couché qu’avec trois nanas » ?
Pourquoi Lamia elle me kiffe et pas Alexandra ?
Pourquoi j’en ai rien à foutre ?
Pourquoi les songes sous la lumière ?
Pourquoi tu fais ta prière ?
Pourquoi « le jour ou t’auras confiance en toi, tu m’appelles » ?
Pourquoi je suis seul ?
Pourquoi se censurent-t-ont les uns les autres ?
Pourquoi quand tu me vois tu te vautres ?
Pourquoi j’avance à reculons quand les autres reculent en avançant ?
Pourquoi Kubrick est le plus grand cinéaste qui ait jamais existé ?
Et Kees Van Dongen le plus grand peintre ?
Pourquoi je ressemble à Raphaël Herrerias ?
Pourquoi j’ai été un métalleux premier de la classe ?
Pourquoi le minimalisme, c'est juste la classe ?
Pourquoi le nihilisme, c'est juste rien ?
Pourquoi j’ai peur ?
Pourquoi ce concept, c'est juste relou ?
Pourquoi tu n'as pas regardé la vidéo ci-dessous ?
Pourquoi celles à qui j’ai fait des crasses en ont-elles fait autant à d’autres mecs ?
Pourquoi je veux juste pas te voir ?
Pourquoi je me branle 2 fois tous les soirs ?
Pourquoi ça me fout les foins quand les gens rigolent alors que je suis triste ?
Pourquoi quand je déconne c’est eux qui font la gueule ?
Pourquoi j’ai souffert d’avoir aimé quelqu’un qui ne l’a jamais su ?
Pourquoi je suis « ambigu » ?
Pourquoi j’aime pas les dimanches soirs ?
Pourquoi j’aime encore moins les lundis matins ?
Pourquoi j’en veux autant à ma grand-mère ?
Pourquoi MTV, c’est de la merde ?
Pourquoi quand je m’intéresse à quelqu’un je me prends toujours un râteau ?
Pourquoi quand on s’intéresse à moi c’est moi qui en fous un ?
Pourquoi l’office de Tourisme d’Andorre est située avenue de l’opéra ?
Pourquoi tu fais ça ?
Pourquoi tu veux pas sortir avec moi ?
Pourquoi la vie est trop courte, et l’ennui trop long ?
Pourquoi j'aurai encore 0 comments ?
Pourquoi plus je sais et moins j'ai de certitudes ?
Pourquoi je m’écrase du moment que j’ai ma paye à la fin du mois ?
Pourquoi ?
Pourquoi j’aime le post-rock ?
Pourquoi j’aime pas le rap ?
Pourquoi j’aime Fatal Bazooka ?
Pourquoi tu m'écoutes pas ?
Pourquoi mon père a dû se mettre à chialer pour qu’on accepte d’enterrer mon grand-père dans le caveau familial ?
Pourquoi Patrick Sébastien nous fait le vengeur masqué ?
Pourquoi je peux faire du mal sans le faire exprès ?
Pourquoi elle est soit moche, soit conne ?
Pourquoi les louboutins, ça coûte la peau du uc ?
Pourquoi tu manges des Tucs ?
Pourquoi quand les gens sentent que je me chie dessus, j’ai juste envie de disparaître ?
Pourquoi personne ne me regarde mais quand c’est le cas ça me gêne ?
Pourquoi c’est la gêne ?
Pourquoi « je dis oui à tout » ?
Pourquoi tu tousses ?
Pourquoi je sais pas quoi te dire ?
Pourquoi la violence psychologique, c’est pire ?
Pourquoi j’ai tout pour être heureux et rien qui ne me permette de l’être ?
Pourquoi Charles s’est cramé quand j’avais 14 ans ?
Pourquoi ça fait un an que la Belgique n'a pas de gouvernement ?
Pourquoi le "Petit Gregory", c'est aussi un cocktail ?
Pourquoi tu ne liras pas jusqu’ici ?
Pourquoi je me demande qui je suis, et ce que je fous ici ?
Pourquoi j'ai parfois le coeur qui va exploser, le corps pétrifié, les yeux liquéfiés ?
Pourquoi je regarde les thémas d’Arte ?
Pourquoi je suis encore devant mon ordi à 2h du mat ?
Pourquoi je sais pas ce que c’est qu’une relation de couple ?
Pourquoi les connards ont ils du succès avec les nanas ?
Pourquoi je vous un culte à Bernard Lama ?
Pourquoi je tourne en rond dans mes posts ?
Pourquoi les blogs ça craint ?
Pourquoi j’arrête d’écrire pour rien ?
8 juin 2011
2 juin 2011
LET'S PRETEND, WE'RE NOT AT THE END
ps: sinon, qu'est-ce qu'on en a à foutre que Gaël Monfils boive du lait ?
ps: sinon, qu'est-ce qu'on en a à foutre que Gaël Monfils boive du lait ?
29 mai 2011
SURFAIT
Bon c'était un peu surfait quand même.
De la vieille ou de la pute, ça donnait pas forcément envie de faire des efforts.
Sur ce, je m'en vais ruminer ma non chopppe pendant (au moins) plusieurs jours.
@+
ps: sinon l'expo Kubrick, c'est bien
De la vieille ou de la pute, ça donnait pas forcément envie de faire des efforts.
Sur ce, je m'en vais ruminer ma non chopppe pendant (au moins) plusieurs jours.
@+
ps: sinon l'expo Kubrick, c'est bien
20 mai 2011
13 mai 2011
CHANGE
Pas très bavard en ce moment, je sais...
C'est juste que je suis en mode 'changement de vie' et donc un peu à l'ouest. Voir carrément. Je psychote sur des trucs de merde tel un vieux con irascible alors qu'avant j'avais fini par n'en avoir rien à foutre de ce qu'il aurait bien pu m'arriver.
J'ai donc passé la semaine entière à me pourrir la vie pour une baie vitrée mal insonorisée et un rideau de douche défectueux sans même me rendre compte que j'avais foutu 1 vent à une nana et m'en était pris 2...
Je passe beaucoup de temps à l'accessoire et pas assez à l'essentiel.
Je deviens surtout comme mon père, en plus précoce et plus obsessionel.
C'est ça, je crois.
CHANGE
C'est juste que je suis en mode 'changement de vie' et donc un peu à l'ouest. Voir carrément. Je psychote sur des trucs de merde tel un vieux con irascible alors qu'avant j'avais fini par n'en avoir rien à foutre de ce qu'il aurait bien pu m'arriver.
J'ai donc passé la semaine entière à me pourrir la vie pour une baie vitrée mal insonorisée et un rideau de douche défectueux sans même me rendre compte que j'avais foutu 1 vent à une nana et m'en était pris 2...
Je passe beaucoup de temps à l'accessoire et pas assez à l'essentiel.
Je deviens surtout comme mon père, en plus précoce et plus obsessionel.
C'est ça, je crois.
CHANGE
4 mai 2011
RIP
C'est peut être complètement hors sujet mais j'aimerais avoir une pensée pour Patrick Roy. Ce n'était pas non plus Dieu sur Terre mais s'il y a bien quelqu'un qui ne méritait pas un tel sort, c'était assurément lui.
"Les meilleurs partent toujours les premiers", comme on dit...
(Au moins c'est rassurant, je vivrai vieux alors)
"Les meilleurs partent toujours les premiers", comme on dit...
(Au moins c'est rassurant, je vivrai vieux alors)
1 mai 2011
MAIS
J'ai enterré mon grand-père pour la 2ème fois, dans un village où je venais pour la 3ème fois, avec des gens que je voyais pour la 4ème fois.
Que serait il passé s'il n'était pas parti, s'il n'avait pas tout laissé. Aurions nous mieux vécu ? Moins bien ? Aurions nous été plus beaux ? Plus intelligents ? Différents ?
C'est étrange de porter un nom dont l'origine semble si étrangère. Un nom en contradiction avec son apparence physique qui plus est.
Je me sens comme un déraciné sans racines. Comme un jardinier sans arbre, comme un dimanche de 1er Mai, sans muguets, il parait.
Sans attache, sans identité. Rien. Rien que de la lacheté.
Je ne sais pas d'où je viens, je ne sais pas où je vais.
Que serait il passé s'il n'était pas parti, s'il n'avait pas tout laissé. Aurions nous mieux vécu ? Moins bien ? Aurions nous été plus beaux ? Plus intelligents ? Différents ?
C'est étrange de porter un nom dont l'origine semble si étrangère. Un nom en contradiction avec son apparence physique qui plus est.
Je me sens comme un déraciné sans racines. Comme un jardinier sans arbre, comme un dimanche de 1er Mai, sans muguets, il parait.
Sans attache, sans identité. Rien. Rien que de la lacheté.
Je ne sais pas d'où je viens, je ne sais pas où je vais.
29 avril 2011
RAS
A part 10 000 merdouilles à régler pour mon nouvel appart et une énième fille super sympa mais qui n'est pas à mon goût et du coup pour laquelle je n'arrive pas à ressentir le moindre truc, RAS.
En tout cas dans les 2 cas, y'en a plein le cul. Je suis peut être un peu perfectionniste mais pas complètement à côté de la plaque non plus. J'essaye juste d'avoir ce que je veux. J'y ai droit, non ?
Ah si la vie était simple... elle serait peut être super chiante aussi.
Quoi qu'il en soit, pendant ce temps j'ai pas de connection internet et je dors sur la béquille.
En tout cas dans les 2 cas, y'en a plein le cul. Je suis peut être un peu perfectionniste mais pas complètement à côté de la plaque non plus. J'essaye juste d'avoir ce que je veux. J'y ai droit, non ?
Ah si la vie était simple... elle serait peut être super chiante aussi.
Quoi qu'il en soit, pendant ce temps j'ai pas de connection internet et je dors sur la béquille.
25 avril 2011
QUOI
Un nouveau job (confirmé celui-ci), un nouvel appart, des nouveaux meubles : une nouvelle nouvelle vie quoi.
Une nouvelle vie... ouais pourquoi pas.
Manque plus qu'une gentille femme et l'affaire est réglée.
Je vieillis.
Merde.
Une nouvelle vie... ouais pourquoi pas.
Manque plus qu'une gentille femme et l'affaire est réglée.
Je vieillis.
Merde.
12 avril 2011
SARKOLEON A SAINTE HELENE
A tous ceux qui s’inquiètent ou qui s’inquiéteraient, non je ne suis pas mort. C’est juste que je bosse et que je cherche un nouvel appart alors, forcément, ça tarie l’inspiration.
To be continued……
Bon aller je vous sors un petit texte comme ça à l’arrache.
J’ai sonné au bas de l’immeuble. Le gardien m’a ouvert, même que j’avais appuyé sur le bouton où y’avait écrit "Gardien" au-dessous. Le mec m’a regardé de façon totalement vide, creuse, j’avais jamais vu ça. Il aurait regardé le mur que ça aurait été pareil. Il m’a fait un geste de la main. Je me suis engouffré dans le hall, puis dans l’ascenseur où il a appuyé sur le bouton où y’avait marqué « 3 » puis je l’ai suivi dans le couloir qui se présentait à moi. Il s’est arrêté devant une porte qui ressemblait à toutes les autres, a acquiescé à mes remarques puis m’a fait rentrer dans cet appart assez lumineux et plutôt bien foutu. J’ai fait le tour du propriétaire, rien à redire, un peu cher quand même, merde 25 m2 quoi, mais rien à redire.
Le mec s’est mis à attendre je sais pas quoi. On aurait dit que je le faisais chier à mater partout. On aurait dit qu’il se faisait autant chier qu’Arielle Dombasle assistant à une conf’ de BHL. Alors j’ai fini par sortir de là et à refaire le chemin inverse de celui que j’avais fait depuis le début du récit.
Je lui ai dit au revoir puis j’ ai pris la rue que j’avais devant les yeux.
Il ne m’avait pas dit un mot.
To be continued……
Bon aller je vous sors un petit texte comme ça à l’arrache.
J’ai sonné au bas de l’immeuble. Le gardien m’a ouvert, même que j’avais appuyé sur le bouton où y’avait écrit "Gardien" au-dessous. Le mec m’a regardé de façon totalement vide, creuse, j’avais jamais vu ça. Il aurait regardé le mur que ça aurait été pareil. Il m’a fait un geste de la main. Je me suis engouffré dans le hall, puis dans l’ascenseur où il a appuyé sur le bouton où y’avait marqué « 3 » puis je l’ai suivi dans le couloir qui se présentait à moi. Il s’est arrêté devant une porte qui ressemblait à toutes les autres, a acquiescé à mes remarques puis m’a fait rentrer dans cet appart assez lumineux et plutôt bien foutu. J’ai fait le tour du propriétaire, rien à redire, un peu cher quand même, merde 25 m2 quoi, mais rien à redire.
Le mec s’est mis à attendre je sais pas quoi. On aurait dit que je le faisais chier à mater partout. On aurait dit qu’il se faisait autant chier qu’Arielle Dombasle assistant à une conf’ de BHL. Alors j’ai fini par sortir de là et à refaire le chemin inverse de celui que j’avais fait depuis le début du récit.
Je lui ai dit au revoir puis j’ ai pris la rue que j’avais devant les yeux.
Il ne m’avait pas dit un mot.
2 avril 2011
16 mars 2011
CASPIAN
Amélie empestait la vodka à 3 kilomètres. Elle avait cette odeur qu’ont les fleurs fanées les lendemains de cuite trop arrosée. Ce vague relent de consommé. Amélie se tenait fièrement contre le rebord de l’évier, la tête trop lourde pour supporter quoi que ce soit d’autre. L’esprit trop débordé. Le regard vers le sol sans aucun moyen de le lever. La vue entrecoupée par des visions qu’elle avait envie d’oublier.
Sa voix saccadée, ses réflexes annihilés par le reflet de sa propre médiocrité, les reins cassés. Amélie se tenait, enfin essayait. Moi j’étais un peu fait, comme tout le monde en fait. J’aurais tout fait pour me l’envoyer. Attiré par la chair fraîche, bien que rance par certains côtés.
J’ai fini par lui parler, bien que ça n’avait pas l’air de l’emballer. Entre deux crevards et trois whisky coke on a fini par discuter. Elle gardait la tête baissée, les doigts crispés, les bras croisés. Je regardais sa poitrine se soulever, ses hanches se déhancher, ses formes se dessiner. Elle attendait qu’une chose, que tout ça cesse, au plus vite, qu’elle puisse s’échapper. Quitter ce plan foireux, ce mec sans intérêt, cet appart un peu crade où tout le monde semblait prisonnier.
Elle faisait un peu peur en mode destroy avancé. Mais on était à une heure avancée, celle où on a envie de sortir de son uniforme trop étriqué, de se taper la terre entière s’il le fallait. J’aurais voulu la prendre dans mes bras mais elle restait prostrée.
« Vas-y dégage » qu’elle a fait, sans même me regarder. A l’arrière tout semblait s’être arrêté, la pièce était moite, l’atmosphère lourde, le reste, oublié. Je me sentais écrasé. J’aurais tout fait pour effacer, recommencer. Tout envoyer chier.
Elle s’est levée, m’a regardé droit dans les yeux puis s’est mise à gerber à mes pieds.
J’ai compris que jamais ça n’arriverait.
Je suis parti dans les chiottes me branler.
Sa voix saccadée, ses réflexes annihilés par le reflet de sa propre médiocrité, les reins cassés. Amélie se tenait, enfin essayait. Moi j’étais un peu fait, comme tout le monde en fait. J’aurais tout fait pour me l’envoyer. Attiré par la chair fraîche, bien que rance par certains côtés.
J’ai fini par lui parler, bien que ça n’avait pas l’air de l’emballer. Entre deux crevards et trois whisky coke on a fini par discuter. Elle gardait la tête baissée, les doigts crispés, les bras croisés. Je regardais sa poitrine se soulever, ses hanches se déhancher, ses formes se dessiner. Elle attendait qu’une chose, que tout ça cesse, au plus vite, qu’elle puisse s’échapper. Quitter ce plan foireux, ce mec sans intérêt, cet appart un peu crade où tout le monde semblait prisonnier.
Elle faisait un peu peur en mode destroy avancé. Mais on était à une heure avancée, celle où on a envie de sortir de son uniforme trop étriqué, de se taper la terre entière s’il le fallait. J’aurais voulu la prendre dans mes bras mais elle restait prostrée.
« Vas-y dégage » qu’elle a fait, sans même me regarder. A l’arrière tout semblait s’être arrêté, la pièce était moite, l’atmosphère lourde, le reste, oublié. Je me sentais écrasé. J’aurais tout fait pour effacer, recommencer. Tout envoyer chier.
Elle s’est levée, m’a regardé droit dans les yeux puis s’est mise à gerber à mes pieds.
J’ai compris que jamais ça n’arriverait.
Je suis parti dans les chiottes me branler.
10 mars 2011
8 mars 2011
EUPHRASIA
Y’a des moments je ressens comme un grand vide, je sais pas, je me demande ce que je fous là, à quoi ça sert, pourquoi. A glander par ci, à se bourrer la tronche par là, à vivre sa petite vie banale sans savoir pourquoi. Sans passion, sans but, sans choix, sans foi ni loi. Je sais pas, j’ai l’impression d’être transparent, inaudible, d’être là sans y être quoi.
Ici et ailleurs. Un fantôme sans faire peur.
Doit bien y avoir des gens pour qui je compte mais je ne les vois pas, je sais pas.
Parfois, je me dis que j’aurais pas existé ça aurait été pareil.
Ouais, j’aurais pas existé que ça aurait été pareil.
Ici et ailleurs. Un fantôme sans faire peur.
Doit bien y avoir des gens pour qui je compte mais je ne les vois pas, je sais pas.
Parfois, je me dis que j’aurais pas existé ça aurait été pareil.
Ouais, j’aurais pas existé que ça aurait été pareil.
1 mars 2011
LI
La petite chinoise du boulot avait les yeux amandes et une voix aussi douce qu’on puisse avoir. Un accent encore marqué qui lui faisait mâcher les maux. Et une gentillesse que c’était pas possible que ça puisse exister. Toi, t’es pas d’ici. Elle mangeait délicatement son plat à la cantine tout en ne manquant pas de me lancer quelques oeillades furtives, que j’aurais pu interpréter d’une certaine façon si elle n’avait pas fait pareil avec tout le monde.
Son visage était comme celui de n’importe quelle chinoise, pas plus beau, mais elle avait cette façon de vous croire intéressant quand elle vous parlait qui la rendait tout à fait agréable. Cet esprit tellement pas occidental, cette accessibilité totale, et cet espoir naïf qui nous fait tous défaut.
La chinoise était gentille, trop, ce trop qui faisait que chaque gars pensait qu’il pouvait se la taper s’il voulait. Le seul inconvénient c’était qu’elle avait sur le visage quelques taches, et un peu de moustache, alors, généralement, ça fait chier.
Beautiful stranger, take me by the hand...
Son visage était comme celui de n’importe quelle chinoise, pas plus beau, mais elle avait cette façon de vous croire intéressant quand elle vous parlait qui la rendait tout à fait agréable. Cet esprit tellement pas occidental, cette accessibilité totale, et cet espoir naïf qui nous fait tous défaut.
La chinoise était gentille, trop, ce trop qui faisait que chaque gars pensait qu’il pouvait se la taper s’il voulait. Le seul inconvénient c’était qu’elle avait sur le visage quelques taches, et un peu de moustache, alors, généralement, ça fait chier.
Beautiful stranger, take me by the hand...
24 février 2011
ALMOST HUMAN
A 2 doigts de me faire virer, une fois de plus, à se demander si je le fais pas exprès.
A en pisser ou même chier dans mon froc, ou bien les 2 à la fois.
Voilà à quoi on est tous réduits, nous les "jeunes actifs", dans ce contexte économique de merde : devenir des paranoïaques du licenciement tant qu'on a pas choppé son putain de CDI. C'est là que le mot précarité prend tout son sens.
Ouais "jeunes actifs" qu'on dit, je dirais plutôt "jeunes passifs" tellement on te la met bien profond dans le uc tant que t'as pas eu le privilège de passer de l'autre côté de la barrière.
Un mail à peine un peu sec, une connasse qui vient pleurnicher à son chef, à qui tu peux même pas venir directement t'expliquer parce que tu n'es pas "du même rang" et te voilà à te faire marcher sur la gueule tout en devant SURTOUT la fermer. Tu deviens le paillasson humain sur lequel tout le monde peut s'essuyer.
Bon, à la relecture il était peut être un peu desséché ton mail, tu l'as peut être pas formulé tout à fait comme il faut, il pouvait être mal interprété (ce qui a été le cas) mais bon fallait pas s'enflammer non plus c'était pas aussi violent qu'un discours de Kadhafi. Eh ben non, tu prends un skud en pleine poire parce que des gens qui passent leur temps à envoyer chier le monde ne supportent pas qu'on puisse faire de même avec eux. Et puis, faire monter direct au créneau son boss plutôt que de s'expliquer par téléphone, c'est tellement plus simple.
C'est bien ça, ces trentenaires qui se font un 'jeune' dès qu'ils en ont l'occasion juste pour essayer d'affirmer leur autorité, ça mange pas de pain. Mais bon, quand t'en as de l'autorité, t'as justement pas besoin de devoir l'affirmer. Et puis c'est toujours bête de se faire des ennemis, surtout quand y'a pas lieu d'être.
Je suis peut être un peu trop gentil, un peu trop sous-fifre à l'heure actuelle, mais pas tout à fait crétin non plus, et je souffre pas encore d'alzheimer à ce que je sache. Alors des choses comme ça tu les gardes toujours dans un coin de ton cerveau, on sait jamais, ça peut servir.
Y parait que dans le temps y'a un mec qu'on a baffé sur une joue et qui du coup a tendu l'autre. Moi c'est décidé, j'arrête de subir, quitte à me prendre quelques pains dans la tronche de temps en temps, au moins je me fais respecter.
A en pisser ou même chier dans mon froc, ou bien les 2 à la fois.
Voilà à quoi on est tous réduits, nous les "jeunes actifs", dans ce contexte économique de merde : devenir des paranoïaques du licenciement tant qu'on a pas choppé son putain de CDI. C'est là que le mot précarité prend tout son sens.
Ouais "jeunes actifs" qu'on dit, je dirais plutôt "jeunes passifs" tellement on te la met bien profond dans le uc tant que t'as pas eu le privilège de passer de l'autre côté de la barrière.
Un mail à peine un peu sec, une connasse qui vient pleurnicher à son chef, à qui tu peux même pas venir directement t'expliquer parce que tu n'es pas "du même rang" et te voilà à te faire marcher sur la gueule tout en devant SURTOUT la fermer. Tu deviens le paillasson humain sur lequel tout le monde peut s'essuyer.
Bon, à la relecture il était peut être un peu desséché ton mail, tu l'as peut être pas formulé tout à fait comme il faut, il pouvait être mal interprété (ce qui a été le cas) mais bon fallait pas s'enflammer non plus c'était pas aussi violent qu'un discours de Kadhafi. Eh ben non, tu prends un skud en pleine poire parce que des gens qui passent leur temps à envoyer chier le monde ne supportent pas qu'on puisse faire de même avec eux. Et puis, faire monter direct au créneau son boss plutôt que de s'expliquer par téléphone, c'est tellement plus simple.
C'est bien ça, ces trentenaires qui se font un 'jeune' dès qu'ils en ont l'occasion juste pour essayer d'affirmer leur autorité, ça mange pas de pain. Mais bon, quand t'en as de l'autorité, t'as justement pas besoin de devoir l'affirmer. Et puis c'est toujours bête de se faire des ennemis, surtout quand y'a pas lieu d'être.
Je suis peut être un peu trop gentil, un peu trop sous-fifre à l'heure actuelle, mais pas tout à fait crétin non plus, et je souffre pas encore d'alzheimer à ce que je sache. Alors des choses comme ça tu les gardes toujours dans un coin de ton cerveau, on sait jamais, ça peut servir.
Y parait que dans le temps y'a un mec qu'on a baffé sur une joue et qui du coup a tendu l'autre. Moi c'est décidé, j'arrête de subir, quitte à me prendre quelques pains dans la tronche de temps en temps, au moins je me fais respecter.
23 février 2011
19 février 2011
POSTE RESTANTE
Plus je travaille et moins je fais tout le reste.
Je me lève trop tôt, part travailler trop vite, revient chez moi trop tard. Le corps las, l’esprit vidé. Sans vouloir rien faire d’autre, fatigué, sans vouloir me coucher. Le temps de dîner, de traîner sur le net, d’éteindre la lumière, que la nuit est déjà passée. Que le même cycle semble se répéter de semaines en semaines, de journées en journées.
Le banal schéma ‘métro-boulot-dodo’ tourne en boucle avec la même platitude, le même froid, la même réalité. La monotonie s’est incrustée dans mon quotidien sans même l’avoir réalisé.
De façon plus ou moins consciente, ou inconsciemment volontaire, ou involontairement subie, ou n’importe quelle autre connerie du genre quelqu’un, quelque chose, quelque part, semble avoir changé. Volontairement ou pas, un truc s’est déconnecté, a annihilé le peu de vie privée qu’il me restait.
C’est curieux de voir que si vous n’appelez pas vos amis, ces derniers ne vont pas vous appeler. Comme si les choses ne pouvaient fonctionner que d’un certain sens, d’un certain côté. Force est aussi de constater que la plupart sont sous liberté surveillée par leur moitié. Le décalage s’est créé, mais je serais bien incapable de dire si c’est eux qui sont en avance ou moi qui suis retardé.
Quoi qu’il en soit, en ce moment la plupart des gens à qui je parle durant la journée ont pour triste point commun d’avoir le même employeur, la même façon de parler. Étrange. Le reste, je le croise furtivement au hasard des regards volés, aux coins de rue, à l’entrée des bistros. En attendant le métro.
Je suis devenu une sorte de machine esseulée, programmée pour faire son devoir et laisser tout le reste de côté. Je suis en train de me déshumaniser.
Je me lève trop tôt, part travailler trop vite, revient chez moi trop tard. Le corps las, l’esprit vidé. Sans vouloir rien faire d’autre, fatigué, sans vouloir me coucher. Le temps de dîner, de traîner sur le net, d’éteindre la lumière, que la nuit est déjà passée. Que le même cycle semble se répéter de semaines en semaines, de journées en journées.
Le banal schéma ‘métro-boulot-dodo’ tourne en boucle avec la même platitude, le même froid, la même réalité. La monotonie s’est incrustée dans mon quotidien sans même l’avoir réalisé.
De façon plus ou moins consciente, ou inconsciemment volontaire, ou involontairement subie, ou n’importe quelle autre connerie du genre quelqu’un, quelque chose, quelque part, semble avoir changé. Volontairement ou pas, un truc s’est déconnecté, a annihilé le peu de vie privée qu’il me restait.
C’est curieux de voir que si vous n’appelez pas vos amis, ces derniers ne vont pas vous appeler. Comme si les choses ne pouvaient fonctionner que d’un certain sens, d’un certain côté. Force est aussi de constater que la plupart sont sous liberté surveillée par leur moitié. Le décalage s’est créé, mais je serais bien incapable de dire si c’est eux qui sont en avance ou moi qui suis retardé.
Quoi qu’il en soit, en ce moment la plupart des gens à qui je parle durant la journée ont pour triste point commun d’avoir le même employeur, la même façon de parler. Étrange. Le reste, je le croise furtivement au hasard des regards volés, aux coins de rue, à l’entrée des bistros. En attendant le métro.
Je suis devenu une sorte de machine esseulée, programmée pour faire son devoir et laisser tout le reste de côté. Je suis en train de me déshumaniser.
16 février 2011
14 février 2011
28 janvier 2011
22 janvier 2011
JET LAG
Je n’écris plus. Je n’écris plus parce que j’ai trop écrit. Parfois à tort, parfois de travers, parfois pour des gens qui sont partis, jamais assez pour ceux qui sont arrivés.
J’ai passé mon temps. J’ai passé mon temps à rechercher ce que je ne pouvais trouver, à poursuivre ceux qui ne pouvaient me voir, à raconter ce que je ne pouvais dire. A courir à l'envers, à parler dans le vide.
A résoudre les mauvais problèmes, à pauser les bonnes questions, à entendre de fausses réponses. A envisager la défonce comme une solution et non une remise en cause. A tenter de sortir de la prose.
J'ai passé mon temps.
J’aurais aimé vous pondre tous les 2 jours un papier qui tienne la route mais j’ai décidément l’esprit trop carré. Alors je veux rester maître de ce que je fais, je ne veux pas devenir l’esclave de ce que j’ai créé.
Je veux juste écrire les choses comme je le sens, de la façon dont je les sens, au moment où je le sens. M'exprimer tel que j'ai toujours été. Arrêter de baisser la tête à chaque fois que je me sens jugé. N’en avoir rien à branler.
L'esprit libre, le regard levé.
Je voudrais avoir une pensée pour ceux qui ont rejoint la famille.
Et ceux qui l’ont quitté.
J’ai passé mon temps. J’ai passé mon temps à rechercher ce que je ne pouvais trouver, à poursuivre ceux qui ne pouvaient me voir, à raconter ce que je ne pouvais dire. A courir à l'envers, à parler dans le vide.
A résoudre les mauvais problèmes, à pauser les bonnes questions, à entendre de fausses réponses. A envisager la défonce comme une solution et non une remise en cause. A tenter de sortir de la prose.
J'ai passé mon temps.
J’aurais aimé vous pondre tous les 2 jours un papier qui tienne la route mais j’ai décidément l’esprit trop carré. Alors je veux rester maître de ce que je fais, je ne veux pas devenir l’esclave de ce que j’ai créé.
Je veux juste écrire les choses comme je le sens, de la façon dont je les sens, au moment où je le sens. M'exprimer tel que j'ai toujours été. Arrêter de baisser la tête à chaque fois que je me sens jugé. N’en avoir rien à branler.
L'esprit libre, le regard levé.
Je voudrais avoir une pensée pour ceux qui ont rejoint la famille.
Et ceux qui l’ont quitté.
19 janvier 2011
NOEMIE
Noémie, elle est partie.
Elle est sympa, elle sourie, elle fait tout ce qu'on lui dit.
Noémie, c'est comme un bouquet de printemps, comme un souvenir de vacances. Au début ça sent fort et puis ça s'évapore.
Noémie, c'est le genre de fille qui a failli être jolie. Ça partait pas mal dans le fond, mais ça s'est foiré sur les finitions.
Elle est sympa, elle sourie, elle fait tout ce qu'on lui dit.
Noémie, c'est comme un bouquet de printemps, comme un souvenir de vacances. Au début ça sent fort et puis ça s'évapore.
Noémie, c'est le genre de fille qui a failli être jolie. Ça partait pas mal dans le fond, mais ça s'est foiré sur les finitions.
16 janvier 2011
13 janvier 2011
NINISME
Des fois, je me demande si je suis fait pour être avec quelqu'un.
Comme si j'avais oublié de cocher la case "peut vivre en couple" dans je sais plus quel formulaire.
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été seul. Première pelle à 13 ans, première pipe à 22. Entre les deux, près de 10 ans d'un désert presque total, presque évident.
J'avais pas fait attention, j'avais pas vu mon adolescence filer sous mes yeux comme un train qu'on ne prend pas en marche sans trop savoir pourquoi. J'avais vécu en ermite sans le savoir, j'étais devenu un aveugle qui pouvait voir.
Je reviens en arrière et je me dis : mais putain comment t'as pu autant rien branler pendant toutes ces années ? Pourquoi ton cousin d'à peine 16 ans a déjà présenté sa meuf à tes grand-parents alors que toi t'as même pas pu ne serait-ce qu'une fois leur évoquer le début d'une relation avec une tierce personne ?
J'en sais foutre rien et puis de toute façon ça serait trop tard pour savoir. J'avais surement dû faire comme maintenant, flirter de temps en temps, souvent sans conviction. Ne pas avoir le courage de tenter ma chance avec celles qui me plaisent ni la pitié de sortir avec celles qui ne me plaisent pas. La bonne vieille stratégie du "ni ni". Pire qu'un homme politique.
En fin de compte, j'étais toujours resté seul comme un con.
Sans rien pouvoir y faire. Rien qu'attendre l'hypothétique rencontre providentielle.
Mais bon faut toujours voir le bon côté des choses, j'ai beau m'être pris la honte par un ptit jeune de presque 10 ans de moins que moi, je gagne toujours mieux ma vie que son père (et que la majorité des français parait-il).
Alors faut fermer sa gueule et s'estimer content, enfin pour l'instant.
Comme si j'avais oublié de cocher la case "peut vivre en couple" dans je sais plus quel formulaire.
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été seul. Première pelle à 13 ans, première pipe à 22. Entre les deux, près de 10 ans d'un désert presque total, presque évident.
J'avais pas fait attention, j'avais pas vu mon adolescence filer sous mes yeux comme un train qu'on ne prend pas en marche sans trop savoir pourquoi. J'avais vécu en ermite sans le savoir, j'étais devenu un aveugle qui pouvait voir.
Je reviens en arrière et je me dis : mais putain comment t'as pu autant rien branler pendant toutes ces années ? Pourquoi ton cousin d'à peine 16 ans a déjà présenté sa meuf à tes grand-parents alors que toi t'as même pas pu ne serait-ce qu'une fois leur évoquer le début d'une relation avec une tierce personne ?
J'en sais foutre rien et puis de toute façon ça serait trop tard pour savoir. J'avais surement dû faire comme maintenant, flirter de temps en temps, souvent sans conviction. Ne pas avoir le courage de tenter ma chance avec celles qui me plaisent ni la pitié de sortir avec celles qui ne me plaisent pas. La bonne vieille stratégie du "ni ni". Pire qu'un homme politique.
En fin de compte, j'étais toujours resté seul comme un con.
Sans rien pouvoir y faire. Rien qu'attendre l'hypothétique rencontre providentielle.
Mais bon faut toujours voir le bon côté des choses, j'ai beau m'être pris la honte par un ptit jeune de presque 10 ans de moins que moi, je gagne toujours mieux ma vie que son père (et que la majorité des français parait-il).
Alors faut fermer sa gueule et s'estimer content, enfin pour l'instant.
10 janvier 2011
7 janvier 2011
WEEK END
C’est le week end. Beaucoup d’étudiants, de salariés névrosés, de femmes enceintes, de curés défroqués rentrent chez eux.
Moi, je reviens rarement chez moi. Je préfère encore rester ici. Dormir éveillé, sortir la nuit, parler ailleurs. Traîner dans cet appart trop grand et trop sombre. Regarder Jon me passer son joint comme s’il s’agissait d’une bague en diamant. Laisser ses gestes flotter lentement dans l’obscurité et m’endormir brusquement contre le rebord de l’évier.
Le week end, j’ai l’impression que j’ai encore plus rien à foutre que la semaine, alors je me balade parfois dans les endroits sympas de la ville, et j’observe les gens autour. La dernière fois, je voyais un couple de vieux qui s’engueulait parce que le chien voulait pas pisser et que si ça continuait comme ça il allait faire nuit. Ça m’a fait rigoler, mais d’un autre côté je les plains vraiment ces vieux qui s’affolent pour un rien. J’espère seulement que je deviendrai pas comme eux.
Peut-être qu’après tout, il vaut mieux mourir jeune. Vivre vite, prendre ce qu’il y a à prendre, et se barrer fissa une fois qu’on a fait le tour. Quand t’es vieux, tu l’as toujours dans le cul. C’est possible que t’ais plein de fric mais de toute façon tu te fais royalement chier et en plus tu bandes mou.
Moi, je reviens rarement chez moi. Je préfère encore rester ici. Dormir éveillé, sortir la nuit, parler ailleurs. Traîner dans cet appart trop grand et trop sombre. Regarder Jon me passer son joint comme s’il s’agissait d’une bague en diamant. Laisser ses gestes flotter lentement dans l’obscurité et m’endormir brusquement contre le rebord de l’évier.
Le week end, j’ai l’impression que j’ai encore plus rien à foutre que la semaine, alors je me balade parfois dans les endroits sympas de la ville, et j’observe les gens autour. La dernière fois, je voyais un couple de vieux qui s’engueulait parce que le chien voulait pas pisser et que si ça continuait comme ça il allait faire nuit. Ça m’a fait rigoler, mais d’un autre côté je les plains vraiment ces vieux qui s’affolent pour un rien. J’espère seulement que je deviendrai pas comme eux.
Peut-être qu’après tout, il vaut mieux mourir jeune. Vivre vite, prendre ce qu’il y a à prendre, et se barrer fissa une fois qu’on a fait le tour. Quand t’es vieux, tu l’as toujours dans le cul. C’est possible que t’ais plein de fric mais de toute façon tu te fais royalement chier et en plus tu bandes mou.
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